Le SIDA
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La syphilis
C’est une infection bactérienne qui peut affecter de nombreux organes et qui provoque des lésions de la peau et des muqueuses. Cette maladie peut devenir très grave si elle n’est pas soignée car l’infection ne disparaît pas (troubles cérébraux, cardiaques). Elle se transmet essentiellement lors de rapports sexuels (par voie vaginale, anale ou orale); par voie fœtale de la mère à l’enfant et rarement par voie sanguine (une seringue infectée, par ex.).
L’hépatite B
C’est une maladie du foie, causée par le virus de l’hépatite B. Elle est assez grave car elle peut évoluer en infection chronique et devenir une cirrhose du foie ou un cancer du foie. La transmission peut se faire par différentes voies: contact sexuel (vaginal, anal, oral) avec une personne infectée; aiguilles infectées ayant servis à injecter des drogues; aiguille à tatouage infectée; rasoirs contaminé, grossesse et accouchement (transmission de la mère à l’enfant); dans le cadre du travail: être en contact avec du sang ou d’autres liquides organiques d’une personne infectée.
L’hépatite C
C’est une maladie du foie, dangereuse, causée par le virus de l’hépatite C. Elle est classée dans les IST, mais le mode de transmission par voie sexuelle est très rare (mais peut se produire), l’hépatite C se transmet surtout par voie sanguine: seringue contaminée servant à l’injection de drogue, transfusion sanguine (rares en Belgique car dépistage obligatoire des donneurs de sang), contact avec du sang infecté (tatouage, piercing, sniff, soins dentaires, etc.). La transmission de la mère à l’enfant est très rare. L’hépatite C peut évoluer en maladie chronique, éventuellement avec développement d’une cirrhose du foie ou d’un cancer du foie à long terme.
La blennorragie, gonorrhée ou gonocoque
C’est une maladie infectieuse grave et très fréquente due à une bactérie, (appelée familièrement bleno ou chaude pisse). La transmission se fait principalement lors de rapports sexuels avec une personne infectée (par contact avec les sécrétions génitales, anales et orales) mais aussi de la mère à l’enfant (l’enfant risque d’avoir une grave infection oculaire).
La chlamydia
C’est une des IST les plus courantes, très grave et très contagieuse. Elle se transmet exclusivement lors de rapports sexuels (par voie vaginale, anale ou orale). Elle est déclenchée par une bactérie qui provoque des infections qui touchent essentiellement l’appareil urogénital mais qui peuvent se propager dans d’autres parties du corps (yeux, péritoine, articulations). Cette IST est transmise par relations sexuelles non protégées (sans préservatifs). Un antibiotique est à prendre conjointement avec ton ou ta partenaire pour traiter la chlamydia.
Le lymphogranulome vénérien (ou LGV)
Le LGV est dû à une bactérie comparable à celle de la Chlamydia mais le LGV est plus agressif, il provoque de nombreuses infections. Le LGV se transmet lors des rapports sexuels vaginaux, bucco-vaginaux ou anaux non-protégés (sans préservatif). Un antibiotique est à prendre conjointement avec ton ou ta partenaire pour traiter le LVG.
Les papillomavirus humains (HPV)
Il existe plus d’une centaine de papillomavirus humains. Ce virus est le plus fréquent au monde et peu dépisté. Une infection aux papillomavirus humains peut causer des maladies dans la zone ano-génitale (anus, col de l’utérus, vagin, vulve, pénis) ainsi que dans la sphère ORL (nez, bouche, gorge, oreilles).
Les HPV peuvent être responsables de l’apparition, autant chez l’homme que chez la femme, de petites verrues (excroissance charnues appelées condylomes, “verrues génitales” ou “crête de coq”). Il est possible de traiter ces verrues génitales par l’application d’une crème ou de les traiter au laser.
Certains HPV sont responsables de lésions précancéreuses et du cancer du col de l’utérus ou du pénis. Le frottis de dépistage (chez la femme) ou un examen visuel régulier (chez l’homme) permettent la détection des lésions avant le passage au cancer invasif. Bien que dans la plupart des cas les virus s’éliminent naturellement en 1 à 2 ans, lorsque l’infection persiste, il y a, plusieurs stades de développement: les lésions de bas grade (1), les lésions de haut grade (2 & 3) et le cancer du col de l’utérus (chez la femme). A noter que l’évolution en cancer du pénis chez l’homme est très rare. Un traitement adapté à chaque stade de développement est à définir auprès d’un gynécologue, médecin ou centre de planning familial.
Les traitements ont pour objectif de diminuer les lésions visibles des maladies causées par le HPV (que ce soit pour les verrues génitales ou les lésions pré-cancéreuses et cancéreuses). Cependant, une personne contaminée au HPV restera porteuse du virus.
La transmission du HPV se fait par contact cutanéo-muqueux, le plus souvent lors de relations sexuelles, avec ou sans pénétration. Très rarement, le virus peut être transmis par l’utilisation d’essuies, de gant de toilette et de lingerie contaminés. Lors de l’accouchement, la mère peut aussi le transmettre à l’enfant.
Comme le virus peut être présent à la fois sur la peau et les muqueuses anogénitales (anus, col de l’utérus, vagin, vulve, pénis), l’utilisation des préservatifs (féminin ou masculin) ne protège que partiellement de la contamination par les HPV. Le vaccin (pour les femmes entrant dans les prérequis de ce vaccin) et le dépistage régulier de cette IST et l’utilisation des préservatifs est le moyen le plus sûr pour limiter les conséquences d’une contamination aux HPV.
L’herpès buccal et génital
Il s’agit d’une infection, très fréquente, causée par le virus de « l’herpès simplex” = HSV, il existe 2 sous-types de ce virus: HSV 1= herpès buccal, neuro-méningé, ophtalmique et HSV 2= herpès génital. Une fois la personne infectée par le virus, elle le reste toute sa vie, c’est une maladie chronique mais la personne est moins contagieuse dans l’intervalle des crises. L’herpès génital se transmet lors de rapports sexuels avec une personne infectée par contact direct entre la peau et les muqueuses, mais aussi par contact direct avec la peau ou les organes génitaux lors des rapports génito-génitaux, mais aussi oro-génitaux et ano-génitaux. Le virus n’est pas présent dans le sperme. L’herpès buccal (ou bouton de fièvre) se transmet surtout par la salive, par simple baiser ou tout objet que la personne infectée a introduit dans sa bouche ou par un rapport oro-génital.
Remarque: la transmission peut également se faire lors de l’accouchement si la mère est atteinte d’un herpès génital, elle est très grave pour l’enfant car elle peut provoquer des complications oculaires et neurologiques.
Les informations ci-dessus n’ont pas la prétention d’être des informations médicales, elles te donnent des renseignements généraux sur les IST. N’hésite pas à prendre contact avec ta.ton médecin, à te rendre dans un centre de planning familial ou dans un organisme spécialisé afin d’avoir un avis médical et trouver la solution la plus adaptée à ta situation.
Plus d’informations sur le dépistage? N’hésite pas à te rendre sur la fiche suivante : Les IST, leur mode de contamination et leur dépistage
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