Il existe de nombreuses IST (infections sexuellement transmissibles). Il en existe plusieurs dont une plus connue que les autres: le VIH (le virus du SIDA) mais il y a aussi: la syphilis, la chlamydia, l’herpès, l’hépatite B et C, la gonorrhée, le papillomavirus humain (HPV) responsable, entre autres, des condylomes (verrues génitales).
Ces infections peuvent avoir des conséquences graves sur ta santé. Elles peuvent devenir des maladies chroniques et/ou même entraîner ta mort. Ainsi, il est judicieux d’éviter les contaminations.
Ces dernières années, le relâchement de la prévention du VIH et la diminution de l’utilisation du préservatif ont eu comme conséquence une augmentation des IST, dans de nombreux pays. On constate aussi une augmentation des cas de certaines IST chez les jeunes de 15 à 25 ans. Notamment de la chlamydia et de l’herpès génital, qui sont plus souvent dépistées chez les filles, et enfin de la syphilis, qui concernent plus particulièrement les garçons.
Une vie sexuelle active et avec de multiples partenaires augmente le risque de transmission d’une ou plusieurs IST. Le plus judicieux est d’utiliser une protection en latex comme les préservatifs et le carré de latex.
Est-ce grave ?
Les effets varient d’une IST à une autre et ils varient en fonction du temps entre le moment où tu es contaminé·e et le moment où tu te soignes. Certaines IST se soignent par une simple prise d’antibiotiques. Pour l’hépatite B, il n’existe pas de traitement mais un vaccin est disponible en prévention. En revanche, pour l’hépatite C, il n’y a pas encore de vaccin. Bien que les traitements stabilisent les défenses immunitaires, le SIDA (c’est le VIH qui a évolué au stade de Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise) reste une maladie mortelle. On ne guérit donc pas d’une contamination au VIH (qu’il soit au stade SIDA ou non).
Les modes de contamination
Les IST se transmettent lors de rapports sexuels non protégés, parfois par voie fœtale ou par allaitement et rarement par voie sanguine (une seringue infectée, par ex.). Pour ce qui concerne la transmission par voie sexuelle, il suffit que les muqueuses des organes génitaux soient en contact pour être contaminé·e ou contaminer sa·son partenaire, que ce soit par voie vaginale, anale ou orale. Certaines IST se transmettent par simple contact sans qu’il y ait nécessairement de rapport sexuel complet, c’est le cas du papillomavirus humain (HPV) ou de l’herpès.
Les symptômes communs aux IST
Les IST peuvent être asymptomatiques (cela signifie qu’aucun symptôme n’apparaît). Les symptômes peuvent se manifester sur les organes reproducteurs ainsi que sur la peau autour du vagin, du pénis ou de l’anus. Par ailleurs, certaines IST provoquent des symptômes d’autres parties du corps, comme c’est le cas des hépatites B et C qui ont un impact sur le foie. On peut donc avoir une IST sans qu’il n’y ait d’effet visible et transmettre une ou plusieurs IST sans le savoir.
Si tu remarques:
- des écoulements anormaux/pertes provenant du pénis, du vagin ou de l’anus;
- des sensations de brûlure en urinant;
- des plaies anormales et/ou démangeaisons, principalement, au niveau des organes génitaux;
- des douleurs au niveau des organes génitaux et/ou douleurs abdominales;
- des douleurs pendant les rapports sexuels.
Tu peux avoir un de ces symptômes comme tu peux tous les avoir ou n’en avoir aucun. Il peut arriver que tu sois infecté(e) mais que tu n’aies pas de symptôme. Si tu as des doutes suite à une prise de risque, le plus judicieux serait de consulter un·e médecin et/ou effectuer un test de dépistage des différentes IST.
Se protéger: se faire dépister régulièrement, se protéger et protéger son entourage
Tu peux transmettre une ou plusieurs IST à ta·ton partenaire, si vous avez des relations sexuelles non protégées (sans préservatif ou sans carré de latex). Dans une relation exclusive, il est plus sûr d’effectuer un test de dépistage des différentes IST avant d’envisager l’arrêt des protections de latex (préservatifs ou carré de latex).
Si tu as découvert que tu es contaminé·e à une ou plusieurs IST, le plus judicieux serait de prévenir tes partenaires des 3 derniers mois, afin qu’il·elle·s fassent un test de dépistage.
Tu peux effectuer un test de dépistage en centre de dépistage, en centre de planning familial ou dans un laboratoire d’analyses médicales sur prescription de ta·ton médecin.
La plupart des IST peuvent se dépister 1 mois après la prise de risque. Pour ce qui est du VIH, il est possible de le dépister 6 semaines après la prise de risque grâce aux tests de 4e génération. Les tests de 3e génération, quant à eux, permettent de dépister une contamination au VIH, 3 mois après la prise de risque. La liste des lieux où faire un dépistage des différentes IST est disponible sur le lien suivant : Où se faire dépister?
Pour plus d’informations sur une IST en particulier, tu peux te rendre sur la fiche suivante: Les principales IST ou sur le site: https://depistage.be/ist/
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