Où trouver de l’aide ?

Il y a un moment où tu peux te sentir dépassé par ta consommation quelle qu’elle soit et avoir envie d’en parler avec une personne de confiance.

Pour faire le point, un professionnel expérimenté peut être utile. Il est là pour t’écouter, répondre à tes questions et t’accompagner vers des solutions concrètes, tout en respectant la confidentialité. C’est toi qui décides si tu souhaites diminuer ou arrêter ta consommation !

Souvent, la consommation n’est pas le seul problème. Il est possible que tu aies commencé à consommer à cause d’un mal-être ou d’une difficulté dans les relations avec les autres, à l’école, à la maison ou au travail. Il est important de résoudre ces éventuels conflits et difficultés pour pouvoir envisager plus sereinement la diminution ou l’arrêt de la consommation. Des professionnels sont là pour t’accompagner sur ce chemin!

Si tu ne te sens pas prêt à franchir le pas, n’hésites pas à parler à un proche en qui tu as confiance (ami.e, famille, prof, éducateur,…). Il/Elle pourra éventuellement t’orienter et te soutenir dans tes démarches.

Voici quelques adresses où tu peux prendre rendez-vous avec un psychologue spécialisé dans les addictions à Bruxelles :

Consultation avec un psychologue pour les consommateurs (adultes ou jeunes) de n’importe quelle drogue (cannabis, alcool ou autres drogues) et l’entourage.

– Rendez-vous par téléphone : 02/227.52.52

– Adresse : Rue du Marteau, 19 – 1000 Bruxelles

– Coût : Consultation individuelle : 12 euros – Consultation de couple : 15 euros – Consultation de famille : 20 euros

Pour les personnes qui veulent arrêter de fumer.

– Ligne téléphonique entre 15h et 19h du lundi au vendredi : 0800 111 00

8 séances de Coaching gratuites par téléphone. C’est le psychologue qui appelle. Inscription au 0800 111 00 ou via le formulaire d’inscription

– Une app tabac stop pour du soutien au quotidien

Consultation avec un psychologue à partir de 17 ans sur rendez-vous. Seul, en couple ou en famille.

– Groupe de parole

– Rendez-vous par téléphone : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95

– Adresse : Rue Vanderborght, 20 – 1081 Bruxelles

– Coût : Consultation individuelle : 10 euros – Consultation de couple ou famille : 15 euros – Groupe : prix libre

Consultation avec un psychologue pour les adolescents ou les adultes ayant des problèmes d’abus ou de dépendance au cannabis. Avec ou sans la famille.

L’objectif est fixé selon les besoins et attentes du patient : arrêt, diminution ou maîtrise de la consommation.

  • Autres propositions : faire un « bilan santé » ou une journée « Cannabis et vous ? », une fois par mois de 8h30 à 15h, une journée d’informations claires et de réflexions avec des spécialistes dans le domaine du cannabis (psychiatre, psychologues, infirmière psychiatrique…)

– Rendez-vous par téléphone : 0473/66.71.02 ou 02/477.27.76

– Adresse : Site Horta de l’hôpital Brugmann. L’entrée se situe à l’intersection des avenues Rommelaere et Stiénon, 1020 Bruxelles (Laeken)

– Coût : 28 euros (paiement via bancontact) – 12 euros si vous habitez la ville de Bruxelles (1000 Bruxelles, 1020 Laeken, 1130 Haren ou 1120 Neder-over-hembeek) Consultations familiales: 28 euros pour la première personne et 6,50 euros par personne accompagnante.

Consultation avec un psychiatre (médecin) ou un psychologue pour les adolescents et leur famille.

– Rendez-vous par téléphone : 02/764.31.20 ou 02/764.31.43

– Adresse : 30 Clos Chapelle-aux-Champs, 1200 Bruxelles (Woluwe-Saint-Lambert)

– Coût : psychologue 30 à 45 euros – psychiatre 80 euros (18 euros après remboursement mutuelle) – thérapie familiale 100 euros.

Consultation avec un psychologue pour les jeunes ou les adultes qui s’inquiètent par rapport à leur consommation de cannabis, alcool, extasy ou autres drogues. Mineurs ou majeurs. Consultation pour les parents inquiets aussi. Ensemble ou séparément.

– Rendez-vous par téléphone : 02/512.17.66

– Ou par email : info@prospective-jeunesse.be

– Adresse : 144 Chaussée d’Ixelles, 1050 Ixelles

– Coût : Première consultation gratuite, ensuite 15 euros

 

Tu peux aussi aller au Planning familial le plus proche de chez toi.

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20 questions déjà posées

  1. Sylvie
    3 février 2023

    Bonjour, j’ai 53 ans et en addiction à la morphine ( 280mg oxynorm jour oxycontin160 mg /jour ,ainsi qu a différent a haute dose, j’ai commencé à faire un sevrage à la maison en diminuant oxynorm de 5mg par ci par la actuellement j en suis a 280mg au départ j etais a 400mg jour , celui-ci m’avait été prescrit pour des douleurs intenses, suite à un mal-être j’ai augmenté les doses et abuser puis au final je n’arrive plus à m’en passer je suis addict, j’ai bien tenté de l’arrêter complètement seul impossible, j’ai téléphoné à divers endroits pour essayer d’avoir de l’aide pour un sevrage médicamenteux si possible à domicile , jusqu’à présent je n’ai pas trouvé de psychiatre addictologue dans ma région est-ce que ça existe en Belgique pour les médicaments j’ai vraiment besoin d’aide

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      23 février 2023

      Bonjour Sylvie,

      Merci d’avoir susciter notre aide, j’espère que nous pourrons t’aider.  Nous ne pouvons pas se positionner quant à ton sevrage car nous n’avons pas de médecins et de psychiatres au sein du Pélican et il serait nécessaire de te rencontrer pour en discuter. En revanche, si tu souhaites un accompagnement psychologique en région bruxelloise, l’un.e de nos psychologue est prêt à t’accueillir et à t’accompagner dans les différentes démarches pour un suivi médicalisé.

      Je ne sais pas dans quelle région tu te trouves et donc vers quelle structure t’orienter pour un suivi psychiatrique. Néanmoins, voici le lien direct de la Fédération Wallonne des Institutions pour toxicomanes qui regroupe tous les services d’aide en matière d’addiction.

      Bon courage et bonne continuation dans tes démarches 🙂

      L’équipe du Pélican

      Répondre
  2. CR
    3 février 2023

    Bonjour… 4h du matin et je suis éveillé depuis 2 nuits.. je ne m’en sors pas.. je n’arrête pas d’essayer d’arrêter mais j’en suis incapable… je souffre de consommer d’en être capable.. j’ai besoin d’aide…

    J’habite près d’arlon en province du luxembourg. J’ai fait les démarches pour aller chez “solaix” un centre qui aide les dépendants.. mais je crois que ça ne suffira pas.. il faut m’enfermer c’est pas possible… est-ce qu’il y a un hopital ou centre en province du luxembourg ?

     

    Aidez moi s il vous plait, je souffre le martyre, aidez moi

    Répondre
    1. CR
      3 février 2023

      je précise s’il faut.. je suis dépendant à la COCAINE

      Répondre
      1. Le Pélican (informateur certifié)
        20 février 2023

        Bonjour CR,

        D’abord, merci de nous accorder ta confiance. En décidant de chercher et de demander de l’aide tu as eu le bon réflexe. Contacter une institution venant en aide aux dépendants est une décision très courageuse et responsable de ta part 🙂

        Le Pélican est lui aussi un centre spécialisé dans l’aide et le suivi des personnes dépendantes, le conseil que nous aurions pu te donner était de prendre contact avec ton médecin traitant ou un service d’aide mais tu as déjà enclenché cette démarches. Nous pouvons te conseiller dans la mesure du possible de demander l’aide et le soutien de tes proches en attendant la réponse du Solaix.

        Enfin, tu peux aussi te rendre aux urgences de l’hôpital le plus proche de chez toi afin de voir un ou une psychiatre et lui expliquer ta situation. Cela permettrait de faire admettre plus rapidement dans une institution. Voici le lien du SPF Santé sur lequel tu pourras trouver la liste des institutions de soin classée par province.

        Nous te souhaitons bon courage pour la suite en espérant que cette réponse t’apaisera un petit peu.

        L’équipe du Pélican

        Répondre
  3. Blandichounette
    29 octobre 2022

    Bonjour!

    Ma fille de 25 ans est accro au crack depuis quelques semaines. Elle souhaite absolument se faire hospitaliser le plus vite possible car elle veut se sortir de cette saleté. Comment faire? Peut-elle se présenter aux urgences d’un hôpital pour être prise en charge?

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      9 novembre 2022

      Hello Blandichounette,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Si ta fille veut faire une hospitalisation pour réaliser une cure, elle doit prendre contact avec un centre qui réalise ce type de service et demander un premier rendez-vous de rencontre. L’entrée en cure ne se réalise pas du jour au lendemain, il y a parfois des listes d’attente et il faut d’abord rencontrer l’équipe pour “poser une candidature”. Ta fille peut se rendre aux urgences si elle sent qu’elle est en pleine situation de crise et qu’elle a besoin d’une aide immédiate, mais ils ne feront pas les démarches à sa place.

      Si tu nous dis dans quelle ville, elle cherche des centres de cure pouvant l’accueillir, nous pouvons regarder des endroits et adresses à vous référencer.

      En-tout-cas, c’est super qu’elle ai pris cette décision de se faire aider. C’est un pas très difficile et qui demande beaucoup de courage ! Nous la soutenons tout à fait dans ses démarches :) Tiens nous au courant si tu as envie de recevoir ces adresses.

      Cordialement,

      L’asbl Pélican

      Répondre
      1. Blandichounette
        13 novembre 2022

        Bonjour et merci pour votre réponse!

        Ma fille a embarqué le 3 novembre pour Cita à Barcelone. Elle revient le 16 car elle n’a pas été satisfaite des soins dans la mesure où elle devait bénéficier d’une traductrice qui n’a été présente que sur 8 séances de groupe alors que 40 ont eu lieu.

        Elle repart le 22 novembre dans un centre de soins spécialisés à Marsa (Tunisie) où la langue véhiculaire est bien le français. Ce n’est vraiment pas “donné” mais sa vie est à ce prix et vaut bien un tel sacrifice (quand je vois les sommes affolantes qu’elle a déjà dépensées pour se procurer sa “dope”!)

        Elle se sent déjà beaucoup mieux puisqu’elle est save depuis 10 jours déjà.

        Le séjour en Tunisie doit durer 28 jours dans un groupe de 6 patients.

        Au retour, elle devra trouver une post-cure à Bruxelles. Si vous avez des adresses, cela m’intéresse beaucoup. J’ai trouvé Epsylon à Uccle déjà. Je pense que ce serait une bonne option.

        Si vous avez d’autres adresses à consulter, merci de me les communiquer!

        Bien à vous.

         

        Répondre
  4. Leachim
    8 janvier 2022

    Bonjour ou trouve un endroit pour m aide a arrete la consommation régulière de cocaïne sur liège merci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      10 janvier 2022

      Hello Leachim,

      Tu viens de passer un grand pas puisque tu as pris la décision de te faire accompagner pour arrêter ta consommation régulière de cocaïne et pour cela bravo ! Prendre fermement la décision de changer ses habitudes n’est pas simple à faire. En cherchant de l’aide tu es actif dans ta démarche et nous t’encourageons vivement à continuer ainsi.

      Nous te conseillons d’appeler le centre alfa, qui est situé dans le centre de Liège.

      Nous te souhaitons beaucoup de courage pour la suite,

      Prends soin de toi 😉

      L’asbl Pélican

      Répondre
  5. Jérôme
    10 septembre 2021

    Bonjour

     

     

    Je vous contact pour une question à laquelle je ne trouve pas de solution ma belle sœur (25 ans) est addict aux médicaments… apres un passage en centre (qui lui permetait des sorties …) elle replonge tout les x mois et la la situation est plus vivable elle arrive pas à marcher ni à parler correctement… son père est âgé et dépassé par la situation, mais il paraît clair qu’elle a besoin d’aide psychiatrique … (car les années de depence on selon moi fait du grabuge mentalement)

    Pouvez me diriger vers un service ? En sachant que la personne en elle même refuse des soins sous types d’excuses…

     

    Merci d’avance.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      10 septembre 2021

      Hello Jérôme,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Ta belle sœur rencontre une surconsommation de médicaments et cela t’inquiète. Tu nous exprimes être témoin de sa situation et tu souhaiterai trouver de l’aide pour l’en sortir. C’est super que tu te tournes vers nous pour trouver de l’aide et que tu ne restes pas seul face à cette situation compliquée. Pour cela, nous avons besoin de l’endroit où elle vie en Belgique afin de faciliter la recherche.

      Nous comprenons dans ton message qu’elle est réticente à toutes formes d’aide.  Prendre la décision de diminuer ou d’arrêter de consommer est un choix personnel. Si elle n’a pas décidé que c’est le moment de faire quelque chose, les démarches que toi ou d’autres membres de l’entourage sont souvent vaines (prendre RDV pour elle quelque part, essayer de la convaincre d’aller voir quelqu’un…). Néanmoins, la présence et les efforts mis en place sont loin d’être inutiles. Tu ne peux pas prendre la décision à sa place, mais tu sais ce que toi tu ressens et les conséquences que cette situation a sur toi (tu t’inquiètes pour elle, tu te sens fatigué, …). Tu peux lui faire part de tout ça. Tu peux parler de toi, parler en « je ». Souvent, une personne qui consomme peut se sentir jugée et stigmatisée par l’entourage, surtout quand celui-ci essaye de la convaincre ou lui donner des conseils sur comment agir. Par ce genre d’attitude, tu risques de la braquer ce qui peut-être contre productif.  En parlant calmement de toi, tu évites le jugement et tu transmets quand même ton inquiétude et l’impact que cela a dans ton quotidien.

      Décider de changer une consommation est un choix qui prend souvent du temps pour le consommateur (il est dépendant au produit, l’arrêt provoque un mal-être important, cela demande des efforts conséquents…) et ce temps on ne l’a pas toujours, d’autant plus que la consommation continue à détériorer la situation générale. C’est souvent frustrant.

      Dans cette situation, il est essentiel que tu puisses poser tes limites. C’est à dire, définir les moments où tu es disponible pour lui venir en aide et ceux où cela est « trop » pour toi. De cette manière, tu évites de t’épuiser et tu peux alors lui accorder une aide la plus juste possible.

      Si tu ressens le besoin de discuter de cela avec quelqu’un, tu peux nous joindre par téléphone. Pour que nous puissions en discuter de vive voix et même fixer un RDV pour t’accueillir au sein de notre centre (si tu habites à Bruxelles). Nous essayerons au mieux de répondre à tes questions. Tu peux aussi très bien t’adresser à l’asbl Infor-Drogue qui tient une permanence téléphonique sur une plus grande amplitude horaire que la notre. Il sauront accueillir ta demande et te guider au mieux. Voici nos coordonnées :

      – Le Pélican :     02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      -Infor-Drogues : 02 227.52.52 Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

      N’hésites pas à nous contacter dès demain si besoin, ne reste pas seul dans tes difficultés.

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  6. Gisou
    29 juillet 2021

    J ai arrêté de fumer vendredi passé et depuis 2 jours j ai des sueurs. Est ce normal ? J utilise nicorette mint buccal

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      30 juillet 2021

      Hello Gisou,

      J’ai bien reçu ton message et je vais tenter d’y répondre au mieux.

      Tu dis avoir des sensations désagréables depuis que tu as arrêté de fumer, il y a 2 jours et cela malgré l’utilisation de patch.

      En premier lieu, il faut savoir que la nicotine est un produit fortement addictif qui induit une dépendance psychologique très forte (penser à la cigarette, avoir soudainement une envie irrépressible de fumer, être plus irritable et agressif, particulièrement impatient) voire physique pour certaine personne, comme la transpiration excessive par exemple. C’est déjà un effort notable que d’avoir pu tenir 2 jours quand on sait cela, bravo.

      Si tu éprouves plus de difficultés dans les jours qui viennent malgré l’utilisation de patch, tu peux en parler à ton médecin. Il saura certainement mieux vous renseigner sur les manifestations physiques du sevrage. Par ailleurs, les consultations de tabacologie auprès d’un spécialiste font l’objet d’un remboursement de la mutuelle.
      En outre, si tu as besoin d’en parler rapidement à des spécialistes, tu as la ligne d’écoute tabacstop tenu par des tabacologues du lundi au vendredi de 15h à 19h. Voici leur coordonnées : 0800/111.00

      J’espère que cette réponse saura t’être utile. Courage.

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  7. Liam
    12 juin 2021

    Bonjour j ai vraiment besoin d aide pour me sortir de l emprise de la cocaine . Aidez moi je vous en prie

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      15 juin 2021

      Hello Liam

      J’ai bien lu ton message et je vais tenter d’y répondre au mieux.

      Tu sembles exprimer une certaine détresse dans tes difficultés avec la cocaïne. C’est déjà un super reflexe que d’avoir une démarche active de recherche d’aide et sache que tu as toqué à la bonne porte et que ton appel a été entendu =)

      Tu semble dans une relation malsaine avec ce produit. Si tu accentues autant sur ta demande d’aide c’est que ta situation doit être très inconfortable.
      Nous t’invitons, en premier lieu, à ne pas rester seul avec ça. Si tu considères que tu as des personnes de confiance dans ton entourage à qui tu peux t’adresser pour cela, n’hésites pas à faire appel à leur soutien. L’isolement est un phénomène très dur à supporter dans ces moments de crises.

      Si tu te sens mal physiquement et si tu te sens de le faire, tu peux en discuter avec ton médecin rapidement. Il saura certainement t’aider au moins temporairement pour alléger ta peine. Si tu n’as pas de médecin de confiance, n’hésites pas à te rendre dans le centre médical (hôpital, clinique…) le plus proche si tu en ressens le besoin.

      Dans tous les cas, tu peux nous joindre nous (Le Pélican) pour que nous puissions en discuter de vive voix et même fixer un RDV pour t’accueillir au sein de notre centre. Nous essayerons au mieux de répondre à tes inquiétudes. Tu peux aussi très bien t’adresser à l’asbl Infor-Drogue qui tient une permanence téléphonique sur une plus grande amplitude horaire que la notre. Il sauront accueillir ta demande et te guider au mieux. Voici nos coordonnées :

       

      – Le Pélican :     02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      -Infor-Drogues : 02 227.52.52 Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

       

      N’hésites pas à nous contacter dès demain si besoin, ne reste pas seul dans tes difficultés.

      Courage

      L’équipe du Pélican.

       

       

      Répondre
  8. Sh
    2 avril 2021

    Bonjour,

    Je me permets de vous écrire car mon compagnon se drogue depuis plusieurs années et il devient un danger pour lui-même et son entourage.
    Il refuse d’avouer qu’il a besoin d’aide et refuse aussi d’en parler, il nie en bloc, et ment ouvertement.
    quelles solutions pour qu’il se fasse aider par des spécialistes?
    Merci, bonne journée.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      6 avril 2021

      Hello Sh,

      J’ai lu ton message avec attention  =)
      Tu me dis que ton compagnon consomme et que cette consommation devient problématique pour lui et son entourage (dont tu fais partie). Tu me transmets qu’en plus de cela, la communication est difficile et qu’il n’est pas dans l’optique de changer ce comportement. J’imagine que, en tant que compagne, tu dois ressentir de l’impuissance face à ces difficultés. Je comprends que tu veuilles l’aider et que tu t’inquiètes pour sa santé et les conséquences de son comportement sur sa vie quotidienne. Dans ta situation, l’aspect le plus délicat sont les difficultés de communication que tu exprimes autour de cette conso. Tu écris qu’il refuse d’en parler, qu’il nie en bloc et qu’il ment. Il ne semble pas prêt à modifier son comportement.
      Alors comment faire ? Prendre la décision de diminuer ou d’arrêter de consommer est un choix personnel. Si il n’a pas décidé que c’est le moment de faire quelque chose, les démarches que toi ou d’autres membres de l’entourage sont souvent vaines (prendre RDV pour lui quelque part, essayer de le convaincre d’aller voir quelqu’un…). Néanmoins, la présence et les efforts mis en place sont loin d’être inutiles. Tu ne peux pas prendre la décision à sa place, mais tu sais ce que toi tu ressens et les conséquences que cette situation a sur toi (tu t’inquiètes pour lui, tu es fatiguée, …). Tu peux lui faire part de tout ça. Tu peux parler de toi, parler en “je”. Souvent, une personne qui consomme peut se sentir jugée et stigmatisée par l’entourage, surtout quand celui-ci essaye de la convaincre ou lui donner des conseils sur comment agir. Par ce genre d’attitude, tu risques de le braquer ce qui peut-être contre productif.  En parlant calmement de toi, tu évites le jugement et tu transmets quand même ton inquiétude et l’impact que cela a dans ton quotidien. Décider de changer une consommation est un choix qui prend souvent du temps pour le consommateur (il est dépendant au produit, l’arrêt provoque un mal-être important, cela demande des efforts conséquents…) et ce temps on ne l’a pas toujours, d’autant plus que la consommation continue à détériorer la situation générale. C’est souvent frustrant. Je pense que dans cette situation, il est essentiel que tu puisses poser tes limites. C’est à dire, définir les moments où tu es disponible pour lui venir en aide et ceux où cela est “trop” pour toi. De cette manière, tu évites de t’épuiser et tu peux alors lui accorder une aide la plus juste possible.
      Si tu ressens le besoin de discuter de cela avec quelqu’un, tu peux nous joindre par téléphone. Nous (l’asbl Le Pélican) offrons la possibilité aux personnes proches d’un consommateur de venir pour avoir un espace de discussion libre avec un thérapeute. Tu peux nous appeler pour fixer un rendez-vous d’accueil gratuit. Si tu habites ailleurs qu’à Bruxelles en Belgique n’hésites pas de nous le faire savoir nous pouvons te renseigner d’autres centres dans ta région.
      Le Pélican : Permanence téléphonique de 9h à 17h, du lundi au vendredi aux numéros suivants  : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95
      Cordialement,
      L’équipe du Pélican
      Répondre
  9. Palo
    22 octobre 2020

    Bonjour,

    J’aimerai savoir où je pourrais faire un dépistage de drogues (cannabis) par quelqu’un de compétant et non par moi-même avec un test acheté en pharmacie.

    merci d’avance,

    Palo.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      27 octobre 2020

      Hello Palo,

      Chez n’importe quel médecin généraliste tu peux faire un dépistage de drogue. Essaie de trouver un médecin suffisamment ouvert sur la question de façon à te sentir à l’aise et en confiance 😉

      Nous te souhaitons une bonne journée,

      L’Equipe du Pélican

      Répondre