Où trouver de l’aide ?

Il y a un moment où tu peux te sentir dépassé par ta consommation quelle qu’elle soit et avoir envie d’en parler avec une personne de confiance. Dans ces moments-là, il n’est pas toujours facile de savoir où trouver de l’aide. Voici quelques pistes.

Consulte un professionnel expérimenté

Pour faire le point, il peut être utile de consulter un professionnel expérimenté, comme un psychologue ou un médecin par exemple. Ces spécialistes sont là pour t’écouter, répondre à tes questions et t’accompagner vers des solutions concrètes, tout en respectant la confidentialité. Ils peuvent te soutenir dans tes démarches, mais c’est à toi de décider si tu souhaites diminuer ou arrêter ta consommation.

Comprendre les problèmes sous-jacents

Souvent, la consommation n’est pas le seul problème. Il est possible que tu aies commencé à consommer en raison d’un mal-être ou de difficultés relationnelles à l’école, à la maison ou au travail. Il est essentiel de résoudre ces éventuels conflits et difficultés afin d’envisager plus sereinement la réduction ou l’arrêt de la consommation. Des professionnels sont disponibles pour t’accompagner sur ce chemin !

Parler à un proche

Si tu ne te sens pas prêt à parler avec un professionnel, n’hésite pas à en parler à un proche en qui tu as confiance (ami.e, famille, professeur, éducateur, etc.). Cette personne pourrait éventuellement t’orienter et te soutenir dans tes démarches.

Où trouver de l’aide à Bruxelles?

Voici quelques adresses où tu peux prendre rendez-vous avec un psychologue spécialisé dans les addictions à Bruxelles :

Infor-Drogues & Addictions asbl

  • Consultation avec un psychologue pour les personnes consommatrices (adultes ou jeunes) de diverses substances (cannabis, alcool, ou autres drogues) ainsi que pour leur entourage.
  • Rendez-vous par téléphone : 02/227.52.52
  • Adresse : Rue du Marteau, 19 – 1000 Bruxelles
  • Coût : Consultation individuelle : 12 euros – Consultation de couple : 15 euros – Consultation de famille : 20 euros. Le prix des consultations ne doit pas être un obstacle et peut être discuté.
  • site web : Infor-Drogues & Addictions

Tabacstop

S’adresse aux personnes qui souhaitent arrêter de fumer.

  • Ligne téléphonique entre 15h et 19h du lundi au vendredi : 0800 111 00
  • Séances de coaching gratuites par téléphone. Cet accompagnement téléphonique consiste en huit entretiens, répartis sur une période d’environ trois mois. L’inscription peut se faire via la ligne téléphonique au 0800 111 00 ou via le formulaire d’inscription
  • Une app tabac stop pour du soutien au quotidien
  • Site web : Tabacstop

Le Pélican asbl

  • Consultation avec un psychologue à partir de 18 ans sur rendez-vous. Seul, en couple ou en famille. Le Pélican peut également accompagner l’entourage des consommateurs.
  • Des groupes de parole pour les consommateurs de tout type de substance ainsi que pour les jeux de hasard et d’argent.
  • Le premier rendez-vous peut être pris par téléphone : 02/502.08.61
  • Adresse : Rue Vanderborght, 20 – 1081 Bruxelles
  • Coût : Consultation individuelle : 15 euros – Consultation de couple ou famille : 20 euros – Groupe : prix libre. Le prix des consultations ne doit pas être un obstacle et peut être discuté.
  • Site web : Le Pélican asbl

Cannabis Clinic (à l’Hôpital Brugmann)

  • Consultation avec un psychologue pour les adolescents ou les adultes confrontés à des problèmes d’abus ou de dépendance au cannabis, avec ou sans la présence de la famille. L’objectif est déterminé en fonction des besoins et des attentes du patient : arrêt, réduction ou maîtrise de la consommation
  • La journée « Cannabis et vous ? », une fois par mois de 8h30 à 15h, une journée d’informations claires et de réflexions avec des spécialistes dans le domaine du cannabis (psychiatre, psychologues, infirmière psychiatrique…)
  • Rendez-vous par mail à l’adresse :  cannabis.clinic@chu-brugmann.be
  • Rendez-vous par téléphone : 04/77.27.77ou 02/477.27.76
  • Les bureaux se situent dans les bâtiments de l’Institut de Psychiatrie et de Psychologie Médicale (site Horta du CHU Brugmann). L’entrée se situe à l’intersection des avenues Rommelaere et Stiénon.
  • Coût : 28 euros (paiement via bancontact) – 12 euros si vous habitez la ville de Bruxelles. Consultations familiales: 28 euros pour la première personne et 6,50 euros par personne accompagnante.
  • site web : Consultation Cannabis – CHU Brugmann

Le Centre Chapelle-aux-champs

  •  Consultations psychologiques, psychiatriques ou sociales pour les adolescents et leur famille.
  • Le Centre est ouvert tous les jours de 08h30 à 17h45
  • Rendez-vous par téléphone : 02/764.31.20 ou 02/764.31.43
  • Adresse : 30 Clos Chapelle-aux-Champs, 1200 Bruxelles (Woluwe-Saint-Lambert)
  • Coût : psychologue 30 à 45 euros – psychiatre 80 euros (18 euros après remboursement mutuelle) – thérapie familiale 100 euros.
  • Site web : Consultation- Chapelle-au-Champs

Prospective Jeunesse

  • Consultation avec un psychologue pour les jeunes ou les adultes, mineurs ou majeurs, préoccupés par leur consommation de cannabis, alcool, ecstasy ou autres drogues.
  • La Guidance parentale propose un accompagnement psychologique pour les parents pour leur permettre de déposer leurs inquiétudes et acquérir des outils concrets pour (re)nouer le dialogue avec leur ado.
  • Rendez-vous par téléphone : 02/512.17.66
  • Ou par email : info@prospective-jeunesse.be
  • Adresse : 144 Chaussée d’Ixelles, 1050 Ixelles
  • Coût : Première consultation gratuite, ensuite 15 euros
  • Site web : Consultations – Prospective Jeunesse

Le Centre de Jour pour Jeunes d’Enaden

S’adresse aux jeunes de 15 à 25 ans confrontés à des problèmes liés à une addiction (substances, écrans, etc.) et qui rencontrent des difficultés pour poursuivre leur scolarité ou s’intégrer dans la société

  • Un accompagnement médical, psychologique et social personnalisé, une vie en communauté, des ateliers, etc.
  • Rendez-vous de candidature à prendre au 02/616 68 60
    Une séance d’information est organisée sur place, sans rendez-vous, tous les mercredis à 10h30, pour ceux qui le souhaitent. Sur rendez-vous pendant les vacances scolaires.
  • Le prix du séjour dépend de votre statut à la mutuelle (une caution de 50€ est demandée à l’entrée) :
    • Titulaire non BIM: 2,20 € x nombre de jours ouvrables/ mois.
    • Titulaire BIM : 0€
  • Adresse : Espace Morphosis, Rue des Anciens Etangs, 55 à 1190 Bruxelles.
  • Mail : cjjeunes@enaden.be
  • Site web : ENADEN – Centre de jour pour jeunes

Tu peux aussi aller au Planning familial le plus proche de chez toi. Tu peux retrouver plein d’information sur les assuétudes dans notre rubriques “Drogues & Addictions“. Chercher de l’aide n’est pas un signe de faiblesse mais une étape courageuse vers un meilleur futur.

Poser une question

N’hésite pas à nous poser une question, un professionnel faisant partie du réseau Bruxelles-J te répondra. Nous préservons ton anonymat et ton adresse de messagerie ne sera pas publiée.

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58 questions déjà posées

  1. Kife
    22 août 2024

    Bonjour, j’ai suis dans une situation très délicate mon petit fume de la drogue et commence à faire n’importe quoi il devient incontrôlable psychologiquement, il ne se contrôle que ça soit sur ses gestes ou penser on l’avais proposé d’aller ce faire soigner mais c’est très difficile donc je voudrais savoir est ce que une équipe peuvent venir chez moi à la maison pour le prendre de force afin qu’ils puissent se faire soigner ?

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      2 septembre 2024

      Bonjour Kife,

      Non malheureusement on ne peut pas forcer quelqu’un à se faire aider, même si c’est son enfant. Mais vous pouvez essayer de trouver un moment quand il n’a pas consommé pour discuter avec lui et lui proposer d’aller à un rendez-vous ensemble dans un centre spécialisé dans les drogues pour faire le point sur la situation.

      Vous pouvez appeler Infor Drogues qui vous donnera des adresses proches de chez vous et répondra à vos questions au 02/227.52.52

      Dites lui que vous êtes inquièt(e) pour lui mais mettez aussi vos limites et prenez soin de vous.

      Nous espérons que vous trouverez le soutien que vous cherchez et que vous pourrez en discuter avec votre fils.

      L’équipe du Pélican

      Répondre
  2. Yoss
    23 juillet 2024

    Bonjour, comment puis-je convaincre mon frère pour faire une consultation car il est addict et ne l’admet pas ?

    Merci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      25 juillet 2024

      Salut Yoss,

      Ton frère consomme des substances et tu cherches des conseils pour l’encourager à chercher de l’aide. Voici quelques pistes pour t’aider.

      Faire face à la consommation de substances d’un proche est une situation complexe qui touche de nombreuses familles. Cela peut aller de l’usage occasionnel à une consommation excessive, voire à la dépendance, et peut engendrer un sentiment d’impuissance chez les proches.

      Il se peut que ton frère ne réalise pas que sa consommation est devenue problématique. Si c’est le cas, discuter avec lui peut l’aider à prendre conscience de la situation et à envisager de chercher de l’aide. Bien que cette conversation puisse être difficile ou inconfortable, il est possible de lui montrer que tu te soucies de lui.

      Pour aborder le sujet, parle-lui ouvertement en utilisant des phrases en « je », ce qui est souvent plus efficace que de parler de lui. Par exemple : « Hier, j’ai remarqué que tu avais consommé » ; « J’ai été triste de te voir dans cet état » ; « Je sais qu’il existe des personnes qui pourraient t’aider ». Si ton frère nie ou minimise les faits, il est inutile d’insister, car cela pourrait le braquer. Il vaut mieux dire : « Je sais ce que j’ai vu ou entendu » et ensuite passer à autre chose ou quitter la pièce.

      L’objectif est qu’il comprenne que tu ne cherches pas à lui imposer ta vision, mais que tu es prêt à le soutenir s’il décide de reprendre le contrôle. Cette approche peut réduire le risque qu’il se sente jugé ou contraint.

      Il est important de noter qu’on ne peut pas forcer quelqu’un à arrêter de consommer. Tant que ton frère n’a pas décidé d’arrêter de lui-même, il continuera à consommer quitte à ce que cela soit en cachette. Tu n’es ni coupable ni responsable de ce qui arrive à ton frère.

      Vivre avec quelqu’un ayant des problèmes de consommation peut être douloureux et affecter les relations familiales. Dans cette situation, il est courant de ressentir le besoin de discuter de ses préoccupations. Si tel est le cas, tu peux prendre contact avec notre asbl car nous proposons des consultations psychologiques pour l’entourage des consommateurs. Si tu souhaites parler de tes préoccupations avec un psychologue, contacte-nous au 02/502.08.61, du lundi au vendredi, de 9h à 16h30.

      Pour échanger ton expérience avec d’autres personnes confrontées à des situations similaires, les groupes de parole Al-Anon peuvent être une ressource précieuse. Ces groupes rassemblent les proches des personnes en difficulté. Discuter avec des personnes qui vivent des situations comparables à la tienne peut être très enrichissant. Cela te permettra de recevoir des conseils directement adaptés à ta réalité.

      Prends soin de toi! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  3. Batman
    22 juillet 2024

    Bonjour,

    Mon fils s’injecte  depuis plus de 2 ans des stéroides.

    Il s’arrête à présent mais il a besoin, selon moi, d’un suivi médical pour que son organisme se remette à produire des hormones lui-même. Un suivi psychologique serait aussi important. Avez-vous des conseils pour qu’on trouve les bonnes personnes qui peuvent l’accompagner ?

    Un grand merci d’avance pour votre aide.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      23 juillet 2024

      Salut Batman,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu sembles inquiet pour ton fils suite à un usage prolongé de stéroïdes. Tu considères qu’il est pertinent pour lui de consulter des professionnels de la santé et tu es à la recherche des bonnes personnes pour l’accompagner. Nous allons essayer de répondre au mieux à ta demande.

      Faire un bilan médical peut être intéressant pour évaluer l’état de santé actuel de ton fils. Pour ce faire, vous pouvez simplement prendre contact avec votre médecin traitant. S’il détecte un problème, il pourra vous orienter vers le professionnel adapté ou prescrire le traitement nécessaire.

      Pour ce qui est de l’accompagnement psychologique, nous aurions besoin de quelques informations supplémentaires pour mieux te conseiller. Pourrais-tu nous indiquer l’âge de ton fils? Est-il au courant de ta suggestion concernant un suivi psychologique? Est-il favorable à cette idée? A-t-il des préférences quant au type de thérapeute? Rencontre-t-il des difficultés à maintenir son arrêt des stéroïdes?

      Ces petites précisions nous permettront d’ajuster nos suggestions. Tiens-nous au courant 😊

      Bonne continuation!

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  4. Coco
    14 juillet 2024

    Bonjour

    Mon fils A 37 ans, il est toxicomane et alcoolique.

    Il a déjà fait plusieurs cures dans differents hopitaux qui se terminent toujours par une reconsommation et une exclusion.

    Actuellement,  il n a pas de domicile et me harcele sans arrêt pour de l argent ou un forcing pour rester chez moi!

    La police est déjà intervenue à plusieurs reprises!

    Je ne sais plus quoi faire, aidez moi svp.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      16 juillet 2024

      Salut Coco,

      Merci pour ton message et pour la confiance que tu nous accordes. Nous comprenons que tu traverses une période difficile avec ton fils, et nous sommes désolés pour ce que tu vis. Tu sembles être désemparée face à sa consommation et te demander quoi faire dans cette situation. Voici quelques pistes qui pourraient t’aider.

      Il est important de comprendre que tu ne peux pas “sauver” ton fils en le poussant à arrêter ses comportements de consommation excessive contre son gré. Le changement dans sa relation avec la consommation ne peut venir que de lui-même.

      Forcer quelqu’un à arrêter de consommer n’est pas possible. Si la consommation de ton fils t’inquiète, il pourrait être bénéfique d’en discuter ouvertement avec lui. Exprime tes préoccupations en partant de tes propres sentiments et lui expliquer comment cela t’affecte. L’idée est qu’il comprenne que tu n’es pas là pour lui imposer ta vision des choses mais que tu es prête à le soutenir s’il décide de  reprendre le contrôle sur sa consommation. Ce type d’approche pourrait réduire la possibilité qu’il se sente jugé ou forcé.

      L’arrêt ou la réduction de la consommation est souvent un processus avec des hauts et des bas, et il est courant qu’une personne rechute à certains moments. Les périodes durant lesquelles ton fils reconsomme font également partie du processus. Changer ses habitudes nécessite du temps et de la persévérance.

      En ce qui concerne les difficultés financières et de logement que rencontre ton fils, il est important de ne pas essayer de résoudre ses problèmes à sa place. Il peut être tentant de vouloir régler les choses pour lui, mais ce type d’approche ne l’aidera pas à réévaluer sa consommation. Il est essentiel qu’il soit confronté aux conséquences de ses actions pour développer une conscience des inconvénients liés à sa consommation. La motivation pour changer ses comportements ne naît que lorsqu’il évalue personnellement les avantages et les inconvénients de ses actions.

      Vivre avec quelqu’un qui a des problèmes de consommation peut être extrêmement complexe et douloureux. Cela impacte fréquemment les relations familiales. L’entourage peut alors ressentir le besoin de parler de ses préoccupations ou de poser des questions à ce sujet.

      Si tu souhaites rencontrer un psychologue de notre association, tu peux nous contacter au 02/502.08.61 du lundi au vendredi de 9h à 16h30. De plus, si tu désires partager ton expérience avec d’autres parents confrontés à des situations similaires, les groupes Al-Anon sont une ressource précieuse pour le soutien mutuel.

      En cas de détérioration de la situation, une “admission forcée” pour ton fils pourrait être envisagée. Cependant, il est important de comprendre que cette procédure peut être complexe et que les bénéfices d’un traitement forcé ne sont pas toujours aussi significatifs qu’ils peuvent sembler initialement. Parfois, c’est malheureusement la seule option qui reste.

      Prends soin de toi! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  5. Hasan
    29 juin 2024

    Bonjour,

    Mon médecin m’a conseillé de chercher un suivi psychologique car je prends du Seroquel et du lorazepam pour traiter ma dépression. J’aimerais recevoir des informations sur vos services de soutien psychologique et savoir comment prendre rendez-vous.

     

    Merci pour votre aide.

     

    Cordialement,

     

    Hasan ****.

    04********

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      9 juillet 2024

      Salut Hassan,

      Il semble que ton message soit passé entre les mailles du filet. Nous nous excusons pour cela.

      Merci pour ta confiance et ton message. Tu traverses une période difficile et tu souhaites l’aide d’un professionnel de la santé mentale. Nous allons essayer de te répondre au mieux.

      Au Pélican, nous travaillons principalement sur les questions de consommation. Nous accompagnons les consommateurs de toutes sortes de substances par le biais de consultations psychologiques. Si tu te poses des questions sur ta consommation ou que tu souhaites la modifier, nous pouvons t’accompagner dans ces démarches. Cependant, si ta consommation ne te pose pas de souci ou ne suscite pas de questions, nous ne sommes peut-être pas l’endroit le plus adapté pour toi.

      Si tu cherches un suivi pour la dépression que tu traverses et que la prise de médicaments ne te pose pas de problème, nous te recommandons de contacter un service de santé mentale ou des psychologues qui exercent dans le privé.

      Si tu souhaites bénéficier d’un suivi au Pélican, tu peux nous joindre au 02/5023.08.61 du lundi au vendredi de 9h à 16h30.

      Pour un suivi plus généraliste, voici une liste de psychologues à Bruxelles

      Si tu ne vis pas à Bruxelles, n’hésite pas à nous préciser ta région afin que nous puissions te fournir les coordonnées appropriées.

      Bonne continuation ! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  6. CmajCmin
    26 avril 2024

    Bonjour,

    Cela faisait environs 6 mois que je consommais chaque soir du THCP et du HHC sous la forme de bonbons.

    J’ai arrêté depuis 1 semaine. je ne ressens plus l’envie de reprendre ce produit mais les effets indésirables du sevrage sont très compliqué. J’ai des nausées, et j’ai l’impression d’avoir une tension faible. par exemple quand je monte des escaliers, j’ai la tête qui tourne.

    J’ai pas d’appétit et j’ai du mal à dormir, j’ai froid tout le temps.

    J’aimerais savoir si les symptômes vont disparaitre bientôt ? Je ne trouve pas assez d’informations sur le THCP ou bien le HHC.

    à toi qui lis ce message, je te déconseille de toucher à ces produits, ça peut sembler banal mais pour s’en défaire c’est un cauchemar.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      30 avril 2024

      Salut CmajCmin,

      Nous te remercions pour ton message et pour la confiance que tu nous accordes. Après avoir consommé quotidiennement du THCP et du HCC pendant 6 mois, tu as pris la décision courageuse d’arrêter cette consommation. Nous tenons à te féliciter pour cette démarche.😊

      Tu fais face à des symptômes de sevrage désagréables et tu te demandes combien de temps ils vont durer. Nous allons essayer de te répondre au mieux.

      Les symptômes que tu décris tels que les nausées, une faible tension, des vertiges, la perte d’appétit, les troubles du sommeil et la sensation de froid, sont des effets courants du sevrage de substances psychoactives. Ces symptômes peuvent se retrouver dans l’arrêt des substances que tu consommais.

      Nous ne sommes, cependant, pas en mesure de te donner une durée précises concernant les symptômes de sevrage. Cela dépend des caractéristiques individuelles et des modalités de consommation. Les symptômes de sevrage tendent à s’atténuer progressivement avec le temps.

      Si les symptômes persistent ou deviennent plus graves, tu peux prendre rendez-vous avec un professionnel de la santé. Il sera en mesure de te fournir un soutien médical ainsi que des conseils personnalisés en fonction de ta situation spécifique. Il pourra te fournir un délais plus précis concernant la durée du sevrage en partant de tes informations personnelles.

      Bonne continuation! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  7. Mo
    19 avril 2024

    Mon fils consomme de la drogue il me dit qu’il a arrêté, et je pense que c’est faux que dois-je faire

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      25 avril 2024

      Salut Mo,

      Nous avons bien reçu ton message et nous te remercions pour ta confiance. Nous comprenons que tu ressens de l’inquiétude concernant la consommation de drogue de ton fils, ainsi que des doutes quant à sa sincérité lorsqu’il affirme avoir arrêté. Cette situation te laisse dans une situation délicate et tu cherches des réponses.

      Il est important de reconnaître que la décision d’arrêter la consommation de drogue est personnelle. Si ton fils n’est pas véritablement motivé à arrêter de son propre chef, les actions que tu pourrais entreprendre risquent malheureusement de ne pas aboutir à un arrêt de sa consommation.

      Tu ne peux pas prendre la décision à la place de ton fils, mais tu peux lui exprimer les conséquences émotionnelles que sa consommation a sur toi (ton inquiétude, ton sentiment d’impuissance, etc.). En exprimant tes préoccupations et tes émotions de manière calme et en utilisant des formulations comme “Je ressens”, tu évites de le juger tout en lui faisant comprendre tes inquiétudes.

      Il est possible que ton fils se sente jugé ou stigmatisé s’il se sent poussé à changer par toi. Il est important de lui laisser le temps et l’espace nécessaires pour prendre ses propres décisions concernant sa consommation. Bien que cela puisse être frustrant pour toi, il est essentiel de lui permettre de faire ses propres démarches à son propre rythme.

      Si tu ressens le besoin de parler à quelqu’un, n’hésite pas à nous contacter par téléphone. Nous pourrons discuter de vive voix et éventuellement organiser une rencontre dans notre centre si tu le souhaites. Voici nos coordonnées :

      – Le Pélican : 02/502.08.61, disponible de 9h à 16h30 du lundi au vendredi.

      Prends soin de toi! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  8. barce
    8 avril 2024

    je cherche un addictilogue en morphine  dans le brabant à wavre ou pas loin

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      12 avril 2024

      Salut Barce,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu recherches à consulter un addictologue dans le cadre d’une consommation de morphine. Idéalement, tu souhaiterais que cela se passe du côté du Brabant Wallon.

      Nous te conseillons de prendre contact avec l’ASARBW, qui est le réseau assuétudes du Brabant Wallon. Tu pourras leur expliquer ta problématique et ils pourront te fournir quelques contacts, ciblés sur ta situation, dans ta région.

      Bonne continuation! 😊

      L’équipe du Pélican.

       

      Répondre
  9. Ethan Dethier
    6 avril 2024

    Bonjour, 
     
    Nous sommes Ethan et Samuel Dethier,élèves en 3ème secondaire à l’institut Saint-Berthuin de Malonne. Dans le cadre de notre travail de fin d’année pour le cours de Sciences sociales, nous avons choisi le thème “Drogue”.
     C’est dans ce contexte que nous devons” interroger ” un professionnel .
     Nous avons donc élaboré quelques questions et sommes ravis que vous preniez quelques minutes de votre temps pour y répondre.
     Merci pour l’aide et le temps que vous nous apporterez.
     
     Ethan et Samuel.
     
     
    1)Qu’est ce qu’une drogue ?
    2)Quand est ce qu’une personne devient dépendante ?
    3)Pourquoi devient-on dépendant ?
    4)Quelles sont les conséquences sur la santé et les relations sociales ?
    5)Comment peut-on aider une personne dépendante ?
     

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      12 avril 2024

      Salut Ethan et Samuel,

      Merci pour votre message. Vous menez un travail portant sur la thématique des drogues au sens large et vous cherchez à interroger un professionnel du secteur. Vous toquez à la bonne porte, nous vous répondrons avec plaisir.

      Pouvez-vous envoyer un courriel à l’adresse “bruxelles-j@lepelican-asbl.be”? De cette façon, nous disposerons d’une adresse courriel à laquelle envoyer toutes ces informations. Ces questions mènent à des réponses assez longues, par conséquent, il sera plus simple de vous écrire tout cela par courriel.

      En attendant, n’hésitez pas à consulter les fiches de la section “drogues et addictions” de cette plateforme. Dans ces fiches, vous trouverez déjà beaucoup de réponses à vos questions.

      Bon courage pour la rédaction de votre travail. 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  10. R Mari
    25 mars 2024

    Bonjour, Mon copain 36 ans a une adiction au crack et il a été en abstinence 10 mois il a déjà vu des psy et été aux Narcotiques Anonymes quelques fois, maintenant il fait de rechutes, on veux l’aider,  sa famille (papa, marraine, …)  c’est avec un rdv que nous aurions plus d’informations pour une cure de désintoxication ?

    Où il faut s’adresser?

    Merci d’avance pour votre réponse

    R Mari

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      28 mars 2024

      Salut R Mari,

      Merci pour ton message. Ton copain rencontre une consommation problématique de crack. Malgré les différentes choses mises en place, il éprouve des difficultés à se sortir de cette consommation. Son entourage souhaite l’aider et pense à une cure de désintoxication pour ce faire. Certaines questions subsistent. Nous allons essayer de te renseigner au mieux.

      Une cure de désintoxication est un processus médical qui aide les personnes à se libérer de leur dépendance à des substances comme l’alcool ou les drogues. Elle se fait dans divers environnements, tels que des hôpitaux, des centres spécialisés ou même à domicile avec un suivi médical. Le traitement varie en fonction de la substance, du niveau de dépendance et des besoins du patient. Il inclut souvent des médicaments pour atténuer les symptômes de sevrage, une surveillance médicale et des séances de thérapie.

      Si tu as des questions concernant les cures de désintoxication, tu peux directement contacter des centres qui en proposent. Si tu le souhaites, tu peux me communiquer la province dans laquelle il vit afin que je puisse te proposer une liste de centres offrant ce genre de services. Sinon, tu peux te renseigner auprès des hôpitaux de sa région. Les hôpitaux proposent souvent ce genre de services et pourront répondre à tes questions par téléphone ou lors d’un premier rendez-vous sur place.

      J’espère avoir pu répondre à ta question.

      Prends soin de toi ! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  11. Louise
    24 mars 2024

    Bonjour

    Mon frère (46ans) est accro à la cocaine. Il devient impossible pour lui de contrôler cette dépendance et il est dans un cercle vicieux. Il veut s’en sortir et est en pleine dépression mais n’y arrive pas seul. J’aimerais l’emmener vers un centre de désintoxication ou un hôpital ayant ce genre de service de toxicologie addictive sur  Bruxelles ou BW. Pourriez-vous svp me conseiller?
    Nous avions déjà contacté le centre Lama à bxl mais inefficace, pas moyen d’avoir qqn de compétent en ligne ni de rdv.
    merci d’avance

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      28 mars 2024

      Salut Louise ,

      Tu nous informes des difficultés de consommation de cocaïne rencontrées par ton frère et tu es à la recherche d’endroits pouvant lui offrir un accompagnement médical adapté, que ce soit à Bruxelles ou dans le Brabant Wallon. Nous allons essayer de te renseigner au mieux.

      Voici quelques adresses sur Bruxelles :

      – La Ramée – Unité 1 : https://www.epsylon.be/index.php/component/content/?id=133&Itemid=110

      – La clinique Sans-Souci, hospitalisation : https://www.sans-souci.be/notre-offre-de-soins/hospitalisation/centre-de-traitement-pour-personnes-souffrant-de-dependances/

      – Le CHU Brugmann, unité d’alcoologie et de toxicomanies : https://www.chu-brugmann.be/fr/med/psy/alco.asp

      – Les cliniques de l’Europe, service de psychiatrie : https://www.cliniquesdeleurope.be/fr/unite/3g

      Pour ce qui est du Brabant Wallon, tu peux t’adresser à l’ASARBW (Aide et Soin en Assuétude Réseau Brabant Wallon), ils seront probablement en mesure de te renseigner.

      Si tu souhaites obtenir des informations sur d’autres options que l’hospitalisation, n’hésite pas à nous le faire savoir.

      Prends soin de toi! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  12. Valy
    21 février 2024

    Bonjour. Pour une jeune de 14 ans gratuit ou en tarifs sociale. Ou pouvons-nous trouver une aide pour un manque a la puff et au chite? Nous sommes de Woluwé Saint Lambert.

    Bien a vous

    Mme **** Valerie

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      26 février 2024

      Salut Valy,

      Pour ces consommations, j’aurais tendance à t’orienter vers deux secteurs différents. Concernant la consommation de shit, tu peux prendre contact avec la Cannabis Clinic à Brugmann. Concernant la consommation de puff, tu peux t’orienter vers un tabacologue. Certains tabacologues peuvent également prendre en charge la consommation de shit, j’aurais tendance à commencer par là pour ne pas faire double emploi.

      Peux-tu me transmettre ton adresse mail à l’adresse “bruxellesj@lepelican-asbl.be”?. J’aimerais te transmettre une liste de tabacologues qui travaillent avec des jeunes sur Bruxelles.

      Malheureusement, les consultations chez le tabacologue ou à la Cannabis Clinic ne sont pas gratuites. Il y a toutefois la possibilité de bénéficier de remboursement via la mutuelle. Je ne pourrais pas te transmettre de tarifs précis car cela dépend des mutuelles mais tu peux te renseigner auprès de la personne que tu auras contactée.

      Bonne continuation! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  13. Ninha
    13 janvier 2024

    Bonjour, mon copain aimerais bien être aidé car il es dépendant de la cocaine et de la cigarette aussi. J’ai remarqué que vous êtes fermé maintenant. Oú on peut aller pour trouver de l’aide. Merci beaucoup

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      16 janvier 2024

      Salut Ninha,

      Effectivement, nous sommes malheureusement fermés le samedi et le dimanche. Si ton copain souhaite s’adresser à nous particulièrement, il peut nous joindre au 02/502.08.61 du lundi au vendredi entre 9h et 16h30. S’il tombe sur la boîte vocale il peut laisser un message et on le rappellera.

      Si ce n’est pas un suivi psychologique que recherche ton copain, il peut nous préciser ce qu’il recherche afin qu’on puisse proposer quelques lieux adéquats (centres de cure, groupes de parole, accompagnement social, accompagnement médical, etc.).🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  14. fabio12
    27 décembre 2023

    Bonjour, je voudrai savoir a quel centre ou hopital je pourrai faire une detox d alcool de quelques jours et les prix , merci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      27 décembre 2023

      Salut Fabio12,

      Pourrais-tu nous communiquer la commune ou la province dans laquelle tu vis afin que nous puissions te communiquer les centres et hôpitaux les plus proches?

      Le prix dépend du lieu dans lequel tu prévois de faire une cure. Sans informations sur le lieu nous ne sommes pas en mesure de te communiquer des prix.

      Concernant les sevrages, la plupart des centres proposent des cures de deux à trois semaines. Est-ce que ce serait envisageable pour toi?

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes.🙂

      Bonne continuation!

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  15. Laila
    26 décembre 2023

    Bonjour, mon fils a une addiction au cannabis, il en prend depuis presque 8 ans, il a été ds un centre pour se soigner mais quand il était sorti, il a repris de plus en plus, il est devenu parano, il est tout le temps enfermé dans sa chambre, il n’est plus actif, il ne mange que lorsqu’il a fumé. Il me demande tjours de l’argent. Des cris, des insultes, des reproches, c’est ingerable et infernal, je ne sais pas quoi faire. Il ne veut pas se faire soigner. Il a un mal être. Que dois faire? Je voulais le mettre en observation pd 40 jours dans un hôpital, mais j’ai peur que ça ne servira à rien et quil allait me le reprocher.  Merci de répondre à mon message

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      26 décembre 2023

      Salut Laila,

      Merci de nous accorder ta confiance en nous envoyant ce message. Tu sembles être inquiète pour la consommation de cannabis de ton fils. Cette dernière semble augmenter insidieusement et générer des conflits entre vous. Tu ‘inquiètes pour la santé de ton fils et tu aimerais pouvoir l’aider. C’est super que tu te tournes vers nous pour trouver de l’aide et que tu ne restes pas seule face à cette situation compliquée. Nous allons essayer de répondre au mieux à ton message.

      Ton fils semble réticent à l’idée de se faire aider. Prendre la décision de diminuer ou d’arrêter de consommer est un choix personnel. S’il n’a pas décidé d’arrêter, les démarches que tu peux mettre en place ne vont malheureusement pas aboutir sur un arrêt de la consommation.

      Néanmoins les efforts que tu mets en place sont loin d’être inutiles. Tu ne peux pas prendre la décision à la place de ton fils mais tu peux lui faire part de ce que sa consommation a comme conséquences sur toi (tu t’inquiètes pour lui, tu te sens impuissante, etc.). Tu peux lui faire part de tout ça en lui parlant en “je”. En parlant calmement de toi, tu évites le jugement et tu transmets quand même ton inquiétude et l’impact que cela a dans ton quotidien.

      Souvent, une personne qui consomme peut se sentir jugée et stigmatisée par son entourage, surtout lorsque celui-ci essaye de le convaincre ou de lui donner des conseils sur comment agir. Ce genre d’attitude risque, malheureusement, de le braquer ou de s’avérer contre-productif. Dans ce cas, il est possible que la mise en observation soit inefficace concernant la consommation de ton fils. Si tu considères que ton fils se met fortement en danger ou met en danger ses proches la mise en observation peut-être une option pour éviter tout danger mais il est possible que ton fils recommence à consommer à sa sortie s’il n’a pas décidé de lui-même d’arrêter.

      Prendre la décision de changer une consommation est un choix qui prend souvent du temps pour le consommateur et malheureusement ce temps peut contribuer à détériorer la situation générale. Cela peut s’avérer très frustrant pour les proches.

      Dans cette démarche, il est important que tu puisses poser tes limites en définissant les situations ou tu es disponible pour venir en aide à ton fils et les situations dans lesquelles c’est “trop” pour toi. Cela te permettra d’éviter de t’épuiser. Tu pourras ainsi lui accorder une aide la plus juste possible.

      Si tu ressens le besoin de discuter de cela avec quelqu’un, tu peux nous joindre par téléphone. Cela nous permet de discuter de vie voix et fixer un rendez-vous pour t’accueillir au sein de notre centre si tu ressens le besoin d’être accompagnée dans tout cela. Voici nos coordonnées :

      -Le Pélican : 02/502.08.61 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi.

      Prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre

  16. Lacie
    23 décembre 2023

    Bonjour,

    Je suis vraiment inquiète pour un de mes amis qui est toxicomane et je ne sais pas comment l’aider. Il est au début de la quarantaine et sans famille. Il parvient à peine à joindre les deux bouts, alors il se croit désespéré. Selon ses propres mots, il a «tout essayé, sauf à se mettre une aiguille dans la veine». Existe-t-il un moyen pour lui de bénéficier d’une cure de désintoxication avec une couverture au moins partielle par son assurance maladie? Je crois qu’il a peur de l’essayer, de peur de ne pas avoir assez d’argent pour le faire. Quelle est la procédure et comment peut-il bénéficier d’un désintox s’il doit également travailler entre-temps? Merci d’avance pour votre réponse!

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      26 décembre 2023

      Salut Lacie,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu sembles t’inquiéter pour ton ami et tu aimerais trouver des pistes pour pouvoir l’accompagner dans ses difficultés. Nous allons essayer de répondre au mieux à tes questions.

      La première question que l’on se pose concerne la motivation de ton ami. Est-ce qu’il accepte de se faire accompagner par rapport à sa consommation où c’est difficilement imaginable pour le moment?

      Prendre la décision de diminuer ou d’arrêter de consommer est un choix personnel. Si ton ami a décidé que ce n’était pas le moment de se faire aider à arrêter alors les démarches que tu pourrais faire seront souvent soldées par un échec (lui trouver une place en cure, trouver des arrangements financiers, adapter son horaire de boulot, etc.).

      Tu ne peux malheureusement pas prendre la décision à la place de ton ami, mais tu peux lui faire part de ce que tu ressens dans cette situation. Pour ce faire, tu peux parler de toi en “je”, dire ce que tu ressens. Souvent, une personne qui consomme peut se sentir jugée ou stigmatisée par son entourage, surtout quand l’entourage essaye de convaincre la personne et donner des conseils sur comment faire. Si tu parles calmement de toi, tu évites le jugement et tu transmets ton inquiétude à ton ami.

      Cela peut offrir la possibilité d’ouvrir la discussion sur sa consommation et de savoir quels sont les réels freins à son accompagnement. Il est possible que ce soit des raisons financières comme tu le suggères mais il est aussi possible que les freins se situent ailleurs.

      Si ton ami souhaite se faire accompagner pour arrêter alors la cure peut être une option. Pour le sevrage, il y a deux possibilités. Ton ami peut se rendre en hôpital pour faire une cure ou le faire depuis chez lui en étant assisté par des professionnels de santé. Si ton ami décide de faire un sevrage à domicile, sa présence au travail pourra être discutée avec le professionnel qui l’accompagne.  Dans les premiers jours, il est possible que ton ami ne se sente pas suffisamment en forme pour se rendre au travail.  Lorsqu’une personne se rend en cure en milieu hospitalier  cela dure généralement entre deux et trois semaines. Durant cette période ton ami ne pourra pas se rendre au travail. il peut bénéficier d’un certificat pour son employeur mais il ne pourra pas quitter l’hospitalisation tous les jours.

      Concernant les remboursements, cela dépend de son assurance mais dans la majorité des cas il y a des interventions financières pour ce type d’intervention.

      Nous espérons avoir pu répondre à ta question.

      Bonne continuation! 🙂

      L’équipe du Pélican.

       

      Répondre
  17. Nathalie
    5 décembre 2023

    Bonjour

     

    J’ai consommé de la cocaïne pendant au moins cinq jour j’ai arrêté d’en prendre aujourd’hui toute la journée je ne ressent aucun manque je voulais savoir si la cocaïne fait encore effet où demain serai-je peut être en manque je ne sais pas.

    Est-ce possible de devenir dépendants avec une consommation intense pendant cinq jours merci de votre réponse

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      7 décembre 2023

      Salut Nathalie,

      Tu as consommé de la cocaïne pendant 5 jours et tu te poses plusieurs questions en lien avec cette prise. Nous allons tenter de te répondre au mieux.

      Concernant la durée des effets, nous pouvons te dire que la cocaïne reste 1 à 2 jours dans le sang. Elle est encore détectable dans les urines trois à quatre jours après la prise. Si ta dernière consommation a eu lieu la veille de ton commentaire, il est possible que tu sois encore sous influence à ce moment-là. Cependant, la durée des effets va dépendre de plusieurs facteurs (habitude de consommation, quantité ingérée, métabolisme, etc.). Nous ne sommes  pas en mesure de donner une durée exacte pour ces effets.

      Les symptômes de manque vont se manifester différemment d’une personne à une autre. Dans la plupart des cas, il faut que la consommation soit chronique pour mener à des symptômes de manque. Si tu n’as pas pour habitude de consommer, ces quelques jours de consommation ne devraient pas engendrer de symptômes de manque physique.

      Pour qualifier une consommation de dépendance, tu devrais rencontrer au moins trois des critères suivants :

      – Un désir puissant, persistant et compulsif de consommer

      – Des difficultés à contrôler ta consommation avec des efforts infructueux pour la réduire

      – Des symptômes de sevrage qui peuvent pousser à la consommation pour apaiser le manque.

      – Une tolérance à la cocaïne qui va pousser à consommer de plus grandes quantités pour ressentir les mêmes effets.

      – Un abandon progressif d’autres sources d’intérêt et de plaisir

      – Une poursuite de la consommation malgré les conséquences nocives que cela engendre sur ta vie

      Le sevrage, la dépendance, la durée des effets, sont des choses qui peuvent varier d’une personne à une autre. Ces différentes informations te sont données à titres informatifs mais cela ne veut pas nécessairement dire que ce sera 100% valable pour toi. Si tu ressens le besoin de te faire aider par rapport à ta consommation ou si tu as d’autres questions n’hésite pas à nous contacter.

      Bonne continuation! 🙂

      L’équipe du Pélican.

       

      Répondre
  18. Père
    26 novembre 2023

    Bonjour, mon fils a un bpco 4,alcool  ,héroïne que faire ? Merci bc

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      30 novembre 2023

      Salut Père,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu sembles inquiet par la consommation d’alcool et d’héroïne de ton fils qui rencontre également des problèmes de santé. Tu te demandes ce que tu peux faire dans cette situation, nous allons tenter de répondre au mieux à ta question.

      Est-ce que ton fils accepte de se faire aider par rapport à sa consommation ou est-ce un sujet difficilement abordable?

      Prendre la décision de diminuer ou arrêter de consommer est un choix personnel. Si ton fils a décidé que ce n’était pas le moment de se faire aider, les démarches que tu pourras faire seront souvent vaines (prendre des rendez-vous quelque part, essayer de le convaincre de voir quelqu’un, etc.). Tu ne peux pas prendre la décision à la place de ton fils, mais tu sais ce que toi tu ressens et les conséquences que sa consommation a sur toi (inquiétude, fatigue, lassitude ou autres). Ce serait intéressant de pouvoir en parler avec lui. Pour ce faire, tu peux parler de toi en “je”, dire ce que tu ressens dans cette situation. Souvent, une personne qui consomme peut se sentir jugée ou stigmatisée par son entourage, surtout quand l’entourage essaye de convaincre la personne et donner des conseils sur comment faire. En agissant de la sorte, tu risques de braquer ton fils et cela peut être contre-productif. Si tu parles calmement de toi, tu évites le jugement et tu transmets ton inquiétude et l’impact que cela peut avoir dans ton quotidien.

      Si en revanche ton fils souhaite travailler sur sa consommation, je vais avoir besoin de quelques informations supplémentaires pour être en mesure de proposer les lieux les plus adaptés à ce qu’il recherche. J’aurais besoin de connaitre la ville dans laquelle il vit ainsi que s’il est majeur ou non. Je serai ainsi en mesure de vous proposer quelques pistes.

      Pour le BPCO, nous l’invitons à consulter un professionnel des soins de santé car nous ne disposons pas des connaissances nécessaires pour pouvoir vous conseiller, informer ou accompagner. N’ayant pas de médecin au sein de notre asbl, nous ne sommes pas en mesure de répondre aux demandes d’ordre médical.

      J’espère que cette réponse aura pu t’aider. Prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  19. Margaux
    15 octobre 2023

    Bonjour mon copain aimerais ce faire aider pour sa consommation de drogue mais vous êtes fermé .. ou aller sur faire ? Nous somme de liège

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      18 octobre 2023

      Bonjour Margaux,

      Ton copain aimerait se faire aider dans le cadre d’une consommation de drogues et vous cherchez un endroit pour l’accompagner dans la province de liège.

      Sans disposer de plus de détails sur la demande d’accompagnement, nous vous orientons vers le centre A.L.F.A. Il s’agit d’un Service de Santé Mentale spécialisé dans le traitement, la prévention et la réduction des risques en matière d’assuétudes. Ce service se situe à Liège et peut correspondre à ce que vous cherchez. Si vous cherchez quelque chose de plus spécifique, n’hésitez pas à nous le préciser de sorte à ce que nous puissions vous orienter au mieux.

      Voici les coordonnées du centre A.L.F.A :

      Adresse : Rue de la Madeleine n°17, 4000 Liège

      N° de téléphone : 04/223.09.03

      Site internet : http://centrealfa.be/

      Bonne continuation! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  20. xav1410
    27 juillet 2023

    Bonjour,

     

    J ai pris une fois de l extasy et 10X de la coke. Donc occasionnel…

    Samedi passé, j ai été à  une fête de 12h à 4 h du matin à l étranger.  Je sais que j ai pris ce qu il fallait pas…. Extasy (5-6X des demi), coke, Mda, et 1 je sais pas (gratuit)..et avec de l alcool…J ai le mal de terre (comme après avoir pris un bâteau et on revient sur la terre ferme), mal de tête, sensible, limite de pleuré, mes gestes ne sont pas normaux… cela fait 4 jours…Je dois attendre ou aller à l hôpital ? Y a at il un endroit plus approprié? merci Xav

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      8 août 2023

      Bonjour Xav,

      Tout d’abord, il est tout à fait normal que tu ressentes des sensations corporelles désagréables et que tes émotions soient bouleversées. En effet, il est impossible de savoir exactement ce que contenaient les produits que tu as consommé et donc leur effets et leurs interactions.

      De plus, les mélanges en général augmentent les effets indésirables. Le phénomène de “redescente” est un phénomène complexe et fréquent lors d’une prise de substances. Si les symptômes de redescente persistent, tu peux soit consulter ton médecin traitant soit parlé à un.e professionnel.lle des assuétudes qui pourra te conseiller et te rassurer. Pour se faire, tu peux contacter Modus Vivendi durant leur permanence téléphonique entre 9h et 16h au   02/644.22.00. 

      Bonne continuation et bon courage,

      L’équipe du Pélican 🙂

      Répondre
  21. Sylvie
    3 février 2023

    Bonjour, j’ai 53 ans et en addiction à la morphine ( 280mg oxynorm jour oxycontin160 mg /jour ,ainsi qu a différent a haute dose, j’ai commencé à faire un sevrage à la maison en diminuant oxynorm de 5mg par ci par la actuellement j en suis a 280mg au départ j etais a 400mg jour , celui-ci m’avait été prescrit pour des douleurs intenses, suite à un mal-être j’ai augmenté les doses et abuser puis au final je n’arrive plus à m’en passer je suis addict, j’ai bien tenté de l’arrêter complètement seul impossible, j’ai téléphoné à divers endroits pour essayer d’avoir de l’aide pour un sevrage médicamenteux si possible à domicile , jusqu’à présent je n’ai pas trouvé de psychiatre addictologue dans ma région est-ce que ça existe en Belgique pour les médicaments j’ai vraiment besoin d’aide

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      23 février 2023

      Bonjour Sylvie,

      Merci d’avoir susciter notre aide, j’espère que nous pourrons t’aider.  Nous ne pouvons pas se positionner quant à ton sevrage car nous n’avons pas de médecins et de psychiatres au sein du Pélican et il serait nécessaire de te rencontrer pour en discuter. En revanche, si tu souhaites un accompagnement psychologique en région bruxelloise, l’un.e de nos psychologue est prêt à t’accueillir et à t’accompagner dans les différentes démarches pour un suivi médicalisé.

      Je ne sais pas dans quelle région tu te trouves et donc vers quelle structure t’orienter pour un suivi psychiatrique. Néanmoins, voici le lien direct de la Fédération Wallonne des Institutions pour toxicomanes qui regroupe tous les services d’aide en matière d’addiction.

      Bon courage et bonne continuation dans tes démarches 🙂

      L’équipe du Pélican

      Répondre
  22. CR
    3 février 2023

    Bonjour… 4h du matin et je suis éveillé depuis 2 nuits.. je ne m’en sors pas.. je n’arrête pas d’essayer d’arrêter mais j’en suis incapable… je souffre de consommer d’en être capable.. j’ai besoin d’aide…

    J’habite près d’arlon en province du luxembourg. J’ai fait les démarches pour aller chez “solaix” un centre qui aide les dépendants.. mais je crois que ça ne suffira pas.. il faut m’enfermer c’est pas possible… est-ce qu’il y a un hopital ou centre en province du luxembourg ?

     

    Aidez moi s il vous plait, je souffre le martyre, aidez moi

    Répondre
    1. CR
      3 février 2023

      je précise s’il faut.. je suis dépendant à la COCAINE

      Répondre
      1. Le Pélican (informateur certifié)
        20 février 2023

        Bonjour CR,

        D’abord, merci de nous accorder ta confiance. En décidant de chercher et de demander de l’aide tu as eu le bon réflexe. Contacter une institution venant en aide aux dépendants est une décision très courageuse et responsable de ta part 🙂

        Le Pélican est lui aussi un centre spécialisé dans l’aide et le suivi des personnes dépendantes, le conseil que nous aurions pu te donner était de prendre contact avec ton médecin traitant ou un service d’aide mais tu as déjà enclenché cette démarches. Nous pouvons te conseiller dans la mesure du possible de demander l’aide et le soutien de tes proches en attendant la réponse du Solaix.

        Enfin, tu peux aussi te rendre aux urgences de l’hôpital le plus proche de chez toi afin de voir un ou une psychiatre et lui expliquer ta situation. Cela permettrait de faire admettre plus rapidement dans une institution. Voici le lien du SPF Santé sur lequel tu pourras trouver la liste des institutions de soin classée par province.

        Nous te souhaitons bon courage pour la suite en espérant que cette réponse t’apaisera un petit peu.

        L’équipe du Pélican

        Répondre
  23. Blandichounette
    29 octobre 2022

    Bonjour!

    Ma fille de 25 ans est accro au crack depuis quelques semaines. Elle souhaite absolument se faire hospitaliser le plus vite possible car elle veut se sortir de cette saleté. Comment faire? Peut-elle se présenter aux urgences d’un hôpital pour être prise en charge?

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      9 novembre 2022

      Hello Blandichounette,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Si ta fille veut faire une hospitalisation pour réaliser une cure, elle doit prendre contact avec un centre qui réalise ce type de service et demander un premier rendez-vous de rencontre. L’entrée en cure ne se réalise pas du jour au lendemain, il y a parfois des listes d’attente et il faut d’abord rencontrer l’équipe pour “poser une candidature”. Ta fille peut se rendre aux urgences si elle sent qu’elle est en pleine situation de crise et qu’elle a besoin d’une aide immédiate, mais ils ne feront pas les démarches à sa place.

      Si tu nous dis dans quelle ville, elle cherche des centres de cure pouvant l’accueillir, nous pouvons regarder des endroits et adresses à vous référencer.

      En-tout-cas, c’est super qu’elle ai pris cette décision de se faire aider. C’est un pas très difficile et qui demande beaucoup de courage ! Nous la soutenons tout à fait dans ses démarches :) Tiens nous au courant si tu as envie de recevoir ces adresses.

      Cordialement,

      L’asbl Pélican

      Répondre
      1. Blandichounette
        13 novembre 2022

        Bonjour et merci pour votre réponse!

        Ma fille a embarqué le 3 novembre pour Cita à Barcelone. Elle revient le 16 car elle n’a pas été satisfaite des soins dans la mesure où elle devait bénéficier d’une traductrice qui n’a été présente que sur 8 séances de groupe alors que 40 ont eu lieu.

        Elle repart le 22 novembre dans un centre de soins spécialisés à Marsa (Tunisie) où la langue véhiculaire est bien le français. Ce n’est vraiment pas “donné” mais sa vie est à ce prix et vaut bien un tel sacrifice (quand je vois les sommes affolantes qu’elle a déjà dépensées pour se procurer sa “dope”!)

        Elle se sent déjà beaucoup mieux puisqu’elle est save depuis 10 jours déjà.

        Le séjour en Tunisie doit durer 28 jours dans un groupe de 6 patients.

        Au retour, elle devra trouver une post-cure à Bruxelles. Si vous avez des adresses, cela m’intéresse beaucoup. J’ai trouvé Epsylon à Uccle déjà. Je pense que ce serait une bonne option.

        Si vous avez d’autres adresses à consulter, merci de me les communiquer!

        Bien à vous.

         

        Répondre
  24. Leachim
    8 janvier 2022

    Bonjour ou trouve un endroit pour m aide a arrete la consommation régulière de cocaïne sur liège merci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      10 janvier 2022

      Hello Leachim,

      Tu viens de passer un grand pas puisque tu as pris la décision de te faire accompagner pour arrêter ta consommation régulière de cocaïne et pour cela bravo ! Prendre fermement la décision de changer ses habitudes n’est pas simple à faire. En cherchant de l’aide tu es actif dans ta démarche et nous t’encourageons vivement à continuer ainsi.

      Nous te conseillons d’appeler le centre alfa, qui est situé dans le centre de Liège.

      Nous te souhaitons beaucoup de courage pour la suite,

      Prends soin de toi 😉

      L’asbl Pélican

      Répondre
  25. Jérôme
    10 septembre 2021

    Bonjour

     

     

    Je vous contact pour une question à laquelle je ne trouve pas de solution ma belle sœur (25 ans) est addict aux médicaments… apres un passage en centre (qui lui permetait des sorties …) elle replonge tout les x mois et la la situation est plus vivable elle arrive pas à marcher ni à parler correctement… son père est âgé et dépassé par la situation, mais il paraît clair qu’elle a besoin d’aide psychiatrique … (car les années de depence on selon moi fait du grabuge mentalement)

    Pouvez me diriger vers un service ? En sachant que la personne en elle même refuse des soins sous types d’excuses…

     

    Merci d’avance.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      10 septembre 2021

      Hello Jérôme,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Ta belle sœur rencontre une surconsommation de médicaments et cela t’inquiète. Tu nous exprimes être témoin de sa situation et tu souhaiterai trouver de l’aide pour l’en sortir. C’est super que tu te tournes vers nous pour trouver de l’aide et que tu ne restes pas seul face à cette situation compliquée. Pour cela, nous avons besoin de l’endroit où elle vie en Belgique afin de faciliter la recherche.

      Nous comprenons dans ton message qu’elle est réticente à toutes formes d’aide.  Prendre la décision de diminuer ou d’arrêter de consommer est un choix personnel. Si elle n’a pas décidé que c’est le moment de faire quelque chose, les démarches que toi ou d’autres membres de l’entourage sont souvent vaines (prendre RDV pour elle quelque part, essayer de la convaincre d’aller voir quelqu’un…). Néanmoins, la présence et les efforts mis en place sont loin d’être inutiles. Tu ne peux pas prendre la décision à sa place, mais tu sais ce que toi tu ressens et les conséquences que cette situation a sur toi (tu t’inquiètes pour elle, tu te sens fatigué, …). Tu peux lui faire part de tout ça. Tu peux parler de toi, parler en « je ». Souvent, une personne qui consomme peut se sentir jugée et stigmatisée par l’entourage, surtout quand celui-ci essaye de la convaincre ou lui donner des conseils sur comment agir. Par ce genre d’attitude, tu risques de la braquer ce qui peut-être contre productif.  En parlant calmement de toi, tu évites le jugement et tu transmets quand même ton inquiétude et l’impact que cela a dans ton quotidien.

      Décider de changer une consommation est un choix qui prend souvent du temps pour le consommateur (il est dépendant au produit, l’arrêt provoque un mal-être important, cela demande des efforts conséquents…) et ce temps on ne l’a pas toujours, d’autant plus que la consommation continue à détériorer la situation générale. C’est souvent frustrant.

      Dans cette situation, il est essentiel que tu puisses poser tes limites. C’est à dire, définir les moments où tu es disponible pour lui venir en aide et ceux où cela est « trop » pour toi. De cette manière, tu évites de t’épuiser et tu peux alors lui accorder une aide la plus juste possible.

      Si tu ressens le besoin de discuter de cela avec quelqu’un, tu peux nous joindre par téléphone. Pour que nous puissions en discuter de vive voix et même fixer un RDV pour t’accueillir au sein de notre centre (si tu habites à Bruxelles). Nous essayerons au mieux de répondre à tes questions. Tu peux aussi très bien t’adresser à l’asbl Infor-Drogue qui tient une permanence téléphonique sur une plus grande amplitude horaire que la notre. Il sauront accueillir ta demande et te guider au mieux. Voici nos coordonnées :

      – Le Pélican :     02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      -Infor-Drogues : 02 227.52.52 Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

      N’hésites pas à nous contacter dès demain si besoin, ne reste pas seul dans tes difficultés.

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  26. Gisou
    29 juillet 2021

    J ai arrêté de fumer vendredi passé et depuis 2 jours j ai des sueurs. Est ce normal ? J utilise nicorette mint buccal

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      30 juillet 2021

      Hello Gisou,

      J’ai bien reçu ton message et je vais tenter d’y répondre au mieux.

      Tu dis avoir des sensations désagréables depuis que tu as arrêté de fumer, il y a 2 jours et cela malgré l’utilisation de patch.

      En premier lieu, il faut savoir que la nicotine est un produit fortement addictif qui induit une dépendance psychologique très forte (penser à la cigarette, avoir soudainement une envie irrépressible de fumer, être plus irritable et agressif, particulièrement impatient) voire physique pour certaine personne, comme la transpiration excessive par exemple. C’est déjà un effort notable que d’avoir pu tenir 2 jours quand on sait cela, bravo.

      Si tu éprouves plus de difficultés dans les jours qui viennent malgré l’utilisation de patch, tu peux en parler à ton médecin. Il saura certainement mieux vous renseigner sur les manifestations physiques du sevrage. Par ailleurs, les consultations de tabacologie auprès d’un spécialiste font l’objet d’un remboursement de la mutuelle.
      En outre, si tu as besoin d’en parler rapidement à des spécialistes, tu as la ligne d’écoute tabacstop tenu par des tabacologues du lundi au vendredi de 15h à 19h. Voici leur coordonnées : 0800/111.00

      J’espère que cette réponse saura t’être utile. Courage.

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  27. Liam
    12 juin 2021

    Bonjour j ai vraiment besoin d aide pour me sortir de l emprise de la cocaine . Aidez moi je vous en prie

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      15 juin 2021

      Hello Liam

      J’ai bien lu ton message et je vais tenter d’y répondre au mieux.

      Tu sembles exprimer une certaine détresse dans tes difficultés avec la cocaïne. C’est déjà un super reflexe que d’avoir une démarche active de recherche d’aide et sache que tu as toqué à la bonne porte et que ton appel a été entendu =)

      Tu semble dans une relation malsaine avec ce produit. Si tu accentues autant sur ta demande d’aide c’est que ta situation doit être très inconfortable.
      Nous t’invitons, en premier lieu, à ne pas rester seul avec ça. Si tu considères que tu as des personnes de confiance dans ton entourage à qui tu peux t’adresser pour cela, n’hésites pas à faire appel à leur soutien. L’isolement est un phénomène très dur à supporter dans ces moments de crises.

      Si tu te sens mal physiquement et si tu te sens de le faire, tu peux en discuter avec ton médecin rapidement. Il saura certainement t’aider au moins temporairement pour alléger ta peine. Si tu n’as pas de médecin de confiance, n’hésites pas à te rendre dans le centre médical (hôpital, clinique…) le plus proche si tu en ressens le besoin.

      Dans tous les cas, tu peux nous joindre nous (Le Pélican) pour que nous puissions en discuter de vive voix et même fixer un RDV pour t’accueillir au sein de notre centre. Nous essayerons au mieux de répondre à tes inquiétudes. Tu peux aussi très bien t’adresser à l’asbl Infor-Drogue qui tient une permanence téléphonique sur une plus grande amplitude horaire que la notre. Il sauront accueillir ta demande et te guider au mieux. Voici nos coordonnées :

       

      – Le Pélican :     02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      -Infor-Drogues : 02 227.52.52 Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

       

      N’hésites pas à nous contacter dès demain si besoin, ne reste pas seul dans tes difficultés.

      Courage

      L’équipe du Pélican.

       

       

      Répondre
  28. Sh
    2 avril 2021

    Bonjour,

    Je me permets de vous écrire car mon compagnon se drogue depuis plusieurs années et il devient un danger pour lui-même et son entourage.
    Il refuse d’avouer qu’il a besoin d’aide et refuse aussi d’en parler, il nie en bloc, et ment ouvertement.
    quelles solutions pour qu’il se fasse aider par des spécialistes?
    Merci, bonne journée.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      6 avril 2021

      Hello Sh,

      J’ai lu ton message avec attention  =)
      Tu me dis que ton compagnon consomme et que cette consommation devient problématique pour lui et son entourage (dont tu fais partie). Tu me transmets qu’en plus de cela, la communication est difficile et qu’il n’est pas dans l’optique de changer ce comportement. J’imagine que, en tant que compagne, tu dois ressentir de l’impuissance face à ces difficultés. Je comprends que tu veuilles l’aider et que tu t’inquiètes pour sa santé et les conséquences de son comportement sur sa vie quotidienne. Dans ta situation, l’aspect le plus délicat sont les difficultés de communication que tu exprimes autour de cette conso. Tu écris qu’il refuse d’en parler, qu’il nie en bloc et qu’il ment. Il ne semble pas prêt à modifier son comportement.
      Alors comment faire ? Prendre la décision de diminuer ou d’arrêter de consommer est un choix personnel. Si il n’a pas décidé que c’est le moment de faire quelque chose, les démarches que toi ou d’autres membres de l’entourage sont souvent vaines (prendre RDV pour lui quelque part, essayer de le convaincre d’aller voir quelqu’un…). Néanmoins, la présence et les efforts mis en place sont loin d’être inutiles. Tu ne peux pas prendre la décision à sa place, mais tu sais ce que toi tu ressens et les conséquences que cette situation a sur toi (tu t’inquiètes pour lui, tu es fatiguée, …). Tu peux lui faire part de tout ça. Tu peux parler de toi, parler en “je”. Souvent, une personne qui consomme peut se sentir jugée et stigmatisée par l’entourage, surtout quand celui-ci essaye de la convaincre ou lui donner des conseils sur comment agir. Par ce genre d’attitude, tu risques de le braquer ce qui peut-être contre productif.  En parlant calmement de toi, tu évites le jugement et tu transmets quand même ton inquiétude et l’impact que cela a dans ton quotidien. Décider de changer une consommation est un choix qui prend souvent du temps pour le consommateur (il est dépendant au produit, l’arrêt provoque un mal-être important, cela demande des efforts conséquents…) et ce temps on ne l’a pas toujours, d’autant plus que la consommation continue à détériorer la situation générale. C’est souvent frustrant. Je pense que dans cette situation, il est essentiel que tu puisses poser tes limites. C’est à dire, définir les moments où tu es disponible pour lui venir en aide et ceux où cela est “trop” pour toi. De cette manière, tu évites de t’épuiser et tu peux alors lui accorder une aide la plus juste possible.
      Si tu ressens le besoin de discuter de cela avec quelqu’un, tu peux nous joindre par téléphone. Nous (l’asbl Le Pélican) offrons la possibilité aux personnes proches d’un consommateur de venir pour avoir un espace de discussion libre avec un thérapeute. Tu peux nous appeler pour fixer un rendez-vous d’accueil gratuit. Si tu habites ailleurs qu’à Bruxelles en Belgique n’hésites pas de nous le faire savoir nous pouvons te renseigner d’autres centres dans ta région.
      Le Pélican : Permanence téléphonique de 9h à 17h, du lundi au vendredi aux numéros suivants  : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95
      Cordialement,
      L’équipe du Pélican
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