Qu’est-ce qu’une AMO ?

Une AMO (service d’action en milieu ouvert) est un lieu d’accueil, d’écoute, d’information, d’orientation, de soutien et d’accompagnement pour les jeunes de 0 à 22 ans et leur famille. Elle tente de remédier aux problèmes qui touchent les jeunes dans leur quotidien.

Une AMO apporte une aide sociale, éducative ou juridique qui vise à favoriser l’épanouissement des jeunes dans leur vie de tous les jours.

Pour cela, elle propose une aide individuelle, elle soutient les projets des jeunes et aide les jeunes à résoudre les difficultés (familiales, administratives, juridiques, scolaires, etc.) auxquelles ils sont confrontés.

Elle fait également ce qu’on appelle de la prévention sociale. Cela signifie qu’elle met en place des projets pour répondre de manière globale et professionnelle aux défis et difficultés que les jeunes rencontrent. Cela peut passer par du travail de rue, des activités sportives ou culturelles (émissions de radio, théâtre, cours d’escalade, …), des espaces de parole permettant aux jeunes de donner leurs avis sur les sujets qui les touchent ou les intéressent, etc.

Si tu as besoin que ton avis soit entendu et relayé vers les personnes qui peuvent changer les choses, les AMO sont là pour toi.

Qui peut faire appel à une AMO ?

  • Tout jeune de moins de 18 ans (pour certaines AMO) ou 22 ans qui cherche une information ou un accompagnement ;
  • Tout parent ayant des questions ou qui rencontre des difficultés en lien avec son enfant ou ses enfants.
  • Toute personne proche d’un jeune sollicitant une intervention dans son intérêt (parents, tuteurs…).

Exemples :

  • Si tu es à la recherche d’une école ou si tu rencontres des problèmes à l’école;
  • Si la communication avec un parent, un frère, une personne de ton entourage est difficile, que tu te sens incompris ou en difficultés ;
  • Lors d’un contact avec une autorité (conseiller ou conseillère de l’aide à la jeunesse, avocat ou avocate, police, etc.), tu peux te faire accompagner, si tu le souhaites, par un travailleur social ou une travailleuse sociale d’une AMO ; Si un parent a besoin de rétablir la communication avec ses enfants, qu’il a besoin d’aide pour subvenir aux besoins de ses enfants ;

À quelles conditions l’AMO intervient-elle ?

Uniquement à la demande de la personne concernée. Cette demande doit être volontaire et de plein gré : aucune autorité ne peut imposer à un jeune ou à une famille de consulter une AMO.

La participation active du jeune (et éventuellement de sa famille) au travail réalisé par l’AMO est la base de toute la relation confiance entre le jeune et l’AMO. Elle associe le jeune à toutes ses démarches visant à résoudre ses difficultés (elle ne pose aucun acte sans l’accord préalable du jeune) et l’informe de toutes les démarches réalisées pour résoudre ses difficultés.

La relation de confiance avec le jeune est donc fondamentale ; sans l’accord du jeune, elle ne peut communiquer aucune information sur la situation du jeune à toute autre personne ou institution (SAJ, SPJ, CPAS, juge de la jeunesse, autre service social…).

Les aides proposées par les AMO sont gratuites.

Est-ce que je ne risque pas qu’on m’impose des mesures dont je ne veux pas ?

L’AMO intervient de manière non contraignante et à la demande du jeune ou de ses proches. Tu as le droit, à tout moment et quelle que soit la raison, de mettre fin à l’intervention d’une AMO. Tu pourras toujours revenir demander l’aide de l’AMO par la suite si tu le souhaites.

Est-ce que tout ce que je dis est couvert par le secret professionnel ?

Oui, chaque personne qui travaille dans une AMO est soumise au secret professionnel. Lorsqu’un dossier est ouvert, seul le jeune concerné a le droit de le consulter. Par ailleurs, aucune information ne peut être transmise à d’autres personnes sans l’accord du jeune concerné.

Les intervenants sociaux et intervenantes sociales obéissent à un code de déontologie édité par la Fédération Wallonie-Bruxelles (www.deontologieaidejeunesse.be) qui les oblige à respecter ces règles et en cas de non-respect de celles-ci, l’AMO peut se voir sanctionnée.

Où trouver une AMO près de chez toi ?

Sur le site des AMO de Bruxelles, tu trouveras une carte informative avec toutes les informations utiles.

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20 questions déjà posées

  1. Raul
    7 mars 2023

    Bonjour.

    Je suis un jeune garçon de 16 pratiquement 17 ans. Je vis avec mes parents et ma petite soeur dans un petit appart donc mon pére dort a 3 métres de moi et chaque soir il m’harcele car je fais rien de ma vie. Par consequence, j’ai commencé a rentrer plus tard et la situation c’est aggravé. Que puis-je faire?

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      15 mars 2023

      Bonjour,

      On te propose de nous appeler au 02/209.61.61 pour en discuter et réfléchir ensemble à des pistes de solutions (lundi, mercredi et vendredi de 9h à 12h30 et de 13h à 17h).

      Tu peux également venir à l’une de nos permanences physiques le lundi et mercredi de 13h à 17h et le vendredi de 14h à 18h, rue van Artevelde, n°155 à 1000 Bruxelles.

      Le Service droit des jeunes de Bruxelles

      Répondre
  2. Barbie74
    22 février 2023

    Bonjour je suis maman d’un jeune homme de 24 ans au RIS de Liège qui souffre de maladie mentale. Il souhaite se rapprocher de moi et vivre en collocation avec une amie qui est également au RIS de Woluwe. Mon fils est déjà en colloc et touche un RIS disole, elle également.  Au CPAS de Jette (j’ai appelé celui la car ce n’est pas loin de Meise où je réside) ils prétendent que ce n’est pas possible,  qu’ils deviendraient colocataires financièrement. De ce fait, ils ne trouveront pas de logement ni seuls ni à deux avec de si faibles revenus. Pourquoi certains y ont droit et d’autres pas. Est-ce par appréciation ? Merci pour votre réponse

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      7 mars 2023

      Bonjour Madame,

      Le Service Droit des Jeunes est un service social dont l’objectif de prévention générale vise à lutter contre les situations d’exclusions sociales. La particularité de ce service est d’utiliser le droit comme instrument de travail social.  Par là même, nous veillons à ce que les institutions respectent le jeune et ses droits. Nous nous adressons aux enfants et jeunes de moins de 18 ans (et à certaines conditions jusqu’à 20 ans) ainsi qu’à leur famille.

      Par conséquent, nous ne sommes pas compétent pour pouvoir t’aider.

      Pour toutes questions relatives au droit des jeunes des jeunes majeurs , je t’invite à prendre contact avec le Centre-J de Liège (04/223.00.00) ou avec le Service Infor-Jeunes de Verviers (02 548 98 00).

      En espérant vous avoir éclairée.

      L’équipe du Service Droit des Jeunes de Bruxelles.

      Répondre
  3. O
    8 janvier 2023

    Bonjour,

     

    J’ai 19 ans et je souhaite me séparer de façon permanente de ma famille après de longues années d’abus psychologique – colère, humiliation, déni de mon autonomie,… N’ayant pas de travail je n’aurai cependant plus aucun soutien financier.

    L’AMO peut-il m’aider dans une quelconque démarche comme par exemple faire ma demande de RIS ?

     

    Merci et bien à vous.

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      24 janvier 2023

      Bonjour,

      Effectivement, tu peux solliciter l’aide d’une AMO concernant ta demande d’aide sociale auprès du CPAS. Pour en trouver une proche de chez toi, tu peux consulter ce lien.

      Toutefois, tes parents conservent une obligation d’entretien à ton égard, même majeur et jusqu’à ce que tu sois autonome financièrement. S’il n’est plus possible d’exercer cette obligation en nature (en t’hébergeant, te nourrissant, en subvenant à tes frais scolaires, médicaux…), celle-ci peut être respectée via le payement d’une contribution alimentaire. Si le dialogue est encore possible, tu peux d’abord faire appel à un médiateur familial. Il s’agit d’un tiers neutre et indépendant qui vous aidera à communiquer et à trouver un accord. Celui-ci pourra être homologué par un juge et aura alors la valeur d’un jugement. Pour trouver un médiateur familial proche de chez toi, tu peux consulter ce lien ou t’adresser au service de médiation local de ta commune.

      S’il n’est pas possible de trouver un accord, tu peux également t’adresser au juge de la famille de ton domicile. Celui-ci évaluera le montant de la contribution en fonction de son appréciation de la situation.

      En effet, le CPAS te demandera probablement de réclamer une contribution alimentaire à tes parents. Celle-ci sera déduite de ton RIS. Si cette démarche risque d’altérer encore plus la relation avec tes parents, il est possible que le CPAS y renonce pour des raisons dites d’équité.

      En espérant t’avoir aidé,

      Le Service droit des jeunes

      Répondre
  4. Mamanmatteo
    28 novembre 2022

    Bonjour

    Maman d un garçon de 8 ans qui a débuté une phobie scolaire l année passée.il est retourné à l école en septembre mais est a nouveau écarté pour angoisses il est suivi par psychologue et psychiatre….comment puis je l aider scolairement a domicile ?

    Je vous remercie

     

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      7 décembre 2022

      Bonjour,

      Pour toutes vos questions sur l’enseignement à domicile, vous pouvez vous rendre sur le site de la Fédération Wallonie-Bruxelles : http://www.enseignement.be/index.php?page=28188&navi=4580#inscription

      Vous pouvez également contacter l’ASBL Anatole. Cette association offre un soutien et donne de l’information autour de la phobie scolaire : 0468.479.349

      En espérant que cela vous aide,

      Le Service droit des jeunes de Bruxelles

      Répondre
  5. galerie444
    4 octobre 2022

    Bonjour, je souhaiterai avoir quelques renseignements. J’ai 18ans et cela se passe assez mal avec ma mère avec qui je vis, elle veut que je m’en aille mais je n’ai pas de revenus et je suis à l’université… Que dois-je faire ? Est-il possible d’avoir un logement social même sans revenus ? merci de votre réponse…

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      5 octobre 2022

      Bonjour Galerie444,

      Le Service Droit des Jeunes est un service social dont l’objectif de prévention générale vise à lutter contre les situations d’exclusions sociales. La particularité de ce service est d’utiliser le droit comme instrument de travail social.  Par là même, nous veillons à ce que les institutions respectent le jeune et ses droits. Toutefois, nous nous adressons qu’aux enfants et aux jeunes de moins de 18 ans (et à certaines conditions jusqu’à 20 ans pour les jeunes majeurs inscrits dans l’enseignement secondaire) ainsi qu’à leur famille. Par conséquent, nous ne sommes pas compétent pour pouvoir t’aider.

      Néanmoins, pour toutes questions relatives aux droits des étudiants de l’enseignement supérieur, nous t’invitons à prendre contact avec le service Infor Jeunes de Bruxelles 02/514 41 11 ou de se rendre à l’une de leurs permanences (https://ijbxl.be/nos-permanences/).

      En espérant avoir pu t’éclairer.

      Le Service Droit des Jeunes de Bruxelles

      Répondre
  6. florence
    30 août 2022

    Bonjour,

    mon fils a eu 18 ans en février. Est en décrochage scolaire du réseau professionnel. Nous habitons Arlon.

    Il est ouvert pour aller parler avec qq’un d’autre que ses parents. J’aimerais lui donner qqs coordonnées. A lui de faire la démarche après.

    Pouvez-vous m’indiquer un service qui fait le même travail que  en Wallonie, Arlon, à savoir accompagner/aider les jeunes en décrochage scolaire.

    Merci d’avance pour votre retour,

    florence

     

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      31 août 2022

      Bonjour Florence,

      Notre service existe aussi à Arlon ! Tu trouveras toutes les informations sur ce lien :

      http://www.sdj.be/presentation/arlon/

      En espérant t’avoir aidé !

      SDJ

      Répondre
  7. Kilian DB
    15 septembre 2021

    Bonjour, en 2 ans j’ai déménagé 2 fois (de chez mon père la première fois et de chez ma mère la deuxième fois) actuellement, je vis chez ma soeur dans l’attente de pouvoir déménager dans mon propre appartement mais je ne sais pas quelles aides je pourrais avoir. J’ai 20 ans et suis en 6ème secondaire. Ma maman me verse une pension alimentaire de 100€ par mois mais mon papa rien du tout. J’aurais vraiment besoin d’aide s’il vous plaît. Bien à vous, Kilian.

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      20 septembre 2021

      Bonjour Kilian DB,

      Deux options s’offriraient à toi :

      (1) Demander à ton papa qu’il te verse une contribution alimentaire. En effet, tes parents ont l’obligation d’assurer l’éducation, la formation, l’entretien, l’hébergement, la santé et le bien-être de leurs enfants en âge de formation (mineur ou majeur). Ce qui est ton cas. Tu pourrais donc demander à ton papa qu’il te paye une contribution alimentaire. S’il ne veut pas, tu pourras te tourner vers le Tribunal de la famille qui tranchera la question et le montant éventuel de la contribution ;

      (2) Demander l’aide du CPAS de ton lieu de résidence. La loi prévoit que toute personne qui est en état de besoin peut s’adresser au CPAS pour demander une aide financière (sous forme de revenu d’intégration sociale ou d’aide sociale). Toutefois, la loi prévoit que le CPAS peut (ce n’est pas une obligation) exiger que le jeune fasse valoir ses droits auprès de ses débiteurs d’aliments (ses parents). Concrètement, si le CPAS te renvoie vers tes parents, il faudra lui démontrer que ce n’est pas équitable et justifié, et ce, en expliquant que la relation est compliquée avec tes parents et que tu fais – ou tu vas entamer – les démarches pour le paiement d’une contribution alimentaire de la part de ton papa.

      Par ailleurs, quand tu seras domicilié ailleurs de chez la personne qui perçoit les allocations familiales, tu pourras également faire la demande à la Caisse de paiement des allocations familiales que les allocations te soient versées directement.

      N’hésite pas à nous contacter lors de l’une de nos permanences téléphoniques (lundi – mercredi – vendredi de 9h à 12h30 et de 13h à 17h) au 02.209.61.61.

      En espérant avoir pu t’éclairer.

      Le Service Droit des Jeunes de Bruxelles

      Répondre
  8. Illia
    20 avril 2021

    Bonjour, jusque quel âge estimez-vous que l’on est considéré comme un ado ?

     

    Bien à vous,

     

    Illya

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      21 avril 2021

      Bonjour Illya,

      Avant tes 18 ans, tu es considéré comme mineur. La loi ne définit pas d’âge en tant qu’adolescent mais ton âge peut avoir une influence en fonction de ta situation.

      Si tu as plus de questions, tu peux nous contacter au 02.209.61.61 les lundis, mercredis et vendredis de 9h à 17h.

      L’équipe du service droit des jeunes

      Répondre
  9. Andie
    13 novembre 2020

    Bonjour, concernant les AMO.. est-ce qu’il y a des psychothérapeutes ? Si oui, est-ce que c’est payant ?

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      23 novembre 2020

      Bonjour Andie,

      Les Aide en Milieu Ouvert (AMO) sont des service d’accompagnement social en milieu ouvert pour jeunes et familles. Nous travaillons sous forme d’aide individuelle, d’actions collectives et communautaires.

      Si tu souhaites un soutien psychologique, tu peux t’adresser aux  Centre de planning familiaux et aux Centra voor Algemeen Welzijn-CAW, qui proposent des consultations psychologiques à prix démocratiques.

      A cet effet je t’invite à consulter le site de Vivre à Bruxelles qui  répertorie les centres de planning familial par commune de la Région bruxelloise:

      https://be.brussels/vivre-a-bruxelles/famille-et-vie-privee/aide-aux-personnes-et-aux-familles/centres-de-planning-familial

      En Espérant avoir pu répondre à tes questions.

      Le Service Droit des Jeunes de Bruxelles

      Répondre

  10. Taty
    27 avril 2020

    Bonjour ma nièce est sur le point d accouchée elle était au saj.. Et dans une institution pour préparer son autonomie car elle auras 18 ans dans 6 mois.. Le hic c est qu entre temps elle tombe enceinte elle va accouchée ds 15 jours à peu près. Hellas l institution  ou elle est est inadaptée pour elle et son enfants et elle n entre plus ds les conditions du règlement sociale intérieur du à sa grossesse.. La prochaine étape est la maison maternelle.. Mais je voulais savoir si il existait une autre solution pour elle car elle n as pas du tout envie de se retrouvée ds ce genre d établissement avec son enfants.. L accueillir pour moi n est pas possible.. Pas de place vraiement et ses parents n en parlons pas !.. Pouvez vous me conseillez ou m orienter afin que je puisse l aidez..  Merci.

     

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      28 avril 2020

      Bonjour Taty,

      Selon vos propos, votre nièce bénéficie, déjà, d’une mesure de mise en autonomie encadrée par un service spécialisé. Cependant, en raison de sa situation parentale, le centre où elle est hébergée demande son transfert dans un centre plus adapté (maison maternelle) mais cela ne lui convient pas. Donc si votre nièce, de 17 ans et demi, préfère vivre seule avec son enfant, la meilleure piste pour répondre à sa demande serait la recherche d’un appartement. Pour ce faire, nous lui conseillons de prendre contact avec le CPAS de son domicile actuel afin d’introduire une demande d’aide sociale financière ainsi que d’une intervention dans la constitution d’une garantie locative. En outre, nous l’invitons à aller sur la fiche Bruxelles-J: ” L’aide sociale : comment subvenir à tes besoins ?”.

      Dans l’espoir d’avoir répondu à votre question.

      L’équipe Service droit des jeunes

      Répondre