Tu a appris que tu n’es plus finançable et que tu risques de ne pas pouvoir poursuivre tes études supérieures ? Tu n’es pas seul·e dans ce cas. De plus en plus d’étudiant·e·s se retrouvent dans cette situation à cause du durcissement des règles de « finançabilité ».

Une situation floue et inquiétante

Aujourd’hui, ni les établissements, ni le gouvernement, ni même les étudiant·e·s n’ont une vision claire de l’impact de ces réformes. La Ministre de l’Enseignement supérieur, Elisabeth Degryse, n’a jamais mis en place de suivi pour savoir combien de jeunes seraient concernés. Résultat : beaucoup de familles sont inquiètes et désemparées.

Que peuvent faire les établissements ?

Les universités et hautes écoles peuvent accepter des étudiant·e·s « non-finançables » via une dérogation. Mais attention : dans ce cas, l’établissement n’est pas financé par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour ces inscriptions. Si trop d’étudiant·e·s non-finançables se concentrent dans certaines institutions, cela devient encore plus difficile pour elles d’accepter des réinscriptions.

Pour éviter cette injustice, la Fédération des étudiant·e·s francophones (FEF) propose un système de lissage. L’idée : que les dérogations puissent compter en partie dans le financement global, sans demander plus de moyens à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Signale-toi !

Si ton inscription a été refusée à cause de la non-finançabilité, il est très important de te signaler. La FEF a mis en place un site dédié : nonfinancable.be.
En t’y signalant, tu aides à avoir une vision plus claire de la situation et de tenter d’agir.
👉 Ton signalement peut faire la différence pour que d’autres étudiant·e·s puissent continuer leurs études.

Retrouve d’autres info pertinentes dans notre rubrique Actus.